A la marge,celle qui relie les pages

mardi 19 septembre 2023

Séisme au Maroc:l'autre regard,l'autre analyse.

                              Aboubakr Jamai
 

En 2003,le Comité pour la Protection des journalistes attribue le Prix international de la Liberté de la Presse à Aboubakr Jamaï.Le , Aboubakr Jamaï fonde'' Le Journal'', premier hebdomadaire marocain à adopter un ton très critique à l’égard de la monarchie, de la corruption, de l’armée et des violations des droits de l’homme. En 2000, Le Journal est interdit après la publication d’un dossier impliquant la gauche marocaine et le premier ministre de l’époque dans le coup d’État de 1972 perpétré contre le roi Hassan II. Pour continuer à paraître, Aboubakr Jamaï lance aussitôt la même publication sous un nouveau nom ''Le Journal hebdomadaire. Assahifa,'' la version arabophone du titre subit le même sort, elle est relancée sous le nom de Assahifa Al Ousbouiya.En 2001, Aboubakr Jamaï est condamné pour diffamation envers le ministre marocain des affaires étrangères Mohamed Benaissa à la suite de la publication d'un article accusant ce dernier de corruption. Pour le journaliste marocain, ce procès a été une tentative d’intimidation d’une publication qui osait publier des investigations sans concession.Victime de procès à répétition le , Aboubakr Jamaï annonce qu’il est contraint de démissionner du Journal Hebdomadaire et de quitter la publication. Comme il était condamné à titre personnel et dans l’incapacité de payer l’amende, les autorités auraient pu saisir les biens du journal si Monsieur Jamaï s’était maintenu dans ses fonctions. Il est contraint de quitter son pays et de s'exiler.Une campagne de presse (et de blog) aussi bien nationale qu'internationale, a fait écho à cette démission, soulignant l'inquiétude des observateurs sur la liberté d'expression au Maroc.
Aujourd'hui ce journaliste marocain est directeur du programme des relations internationales à l’Institut américain universitaire (IAU College) d’Aix-en-Provence.
Faisant suite aux polémiques concernant le séisme au Maroc et les supposées responsabilités des uns et des autres sur la non sollicitation des secours français par le Maroc, le journaliste Aboubakr Jamai répond dans une vidéo du site d'investigation Blast par une analyse pertinente de la responsabilité des uns et des autres.Une vidéo qui remet les pendules à l'heure entre le Maroc et la France où certain ce sont évertués à montrer que la France et elle seule était responsable de cet état de fait.


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