En 2003,le Comité pour la Protection des journalistes attribue le Prix international de la Liberté de la Presse à Aboubakr Jamaï.Le , Aboubakr Jamaï fonde'' Le Journal'',
premier hebdomadaire marocain à adopter un ton très critique à l’égard
de la monarchie, de la corruption, de l’armée et des violations des
droits de l’homme. En 2000, Le Journal est interdit après la
publication d’un dossier impliquant la gauche marocaine et le premier
ministre de l’époque dans le coup d’État de 1972 perpétré contre le roi Hassan II. Pour continuer à paraître, Aboubakr Jamaï lance aussitôt la même publication sous un nouveau nom ''Le Journal hebdomadaire. Assahifa,'' la version arabophone du titre subit le même sort, elle est relancée sous le nom de Assahifa Al Ousbouiya.En 2001, Aboubakr Jamaï est condamné pour diffamation envers le ministre marocain des affaires étrangères Mohamed Benaissa
à la suite de la publication d'un article accusant ce dernier de
corruption. Pour le journaliste marocain, ce procès a été une tentative
d’intimidation d’une publication qui osait publier des investigations
sans concession.Victime de procès à répétition le ,
Aboubakr Jamaï annonce qu’il est contraint de démissionner du Journal
Hebdomadaire et de quitter la publication. Comme il était condamné à
titre personnel et dans l’incapacité de payer l’amende, les autorités
auraient pu saisir les biens du journal si Monsieur Jamaï s’était
maintenu dans ses fonctions. Il est contraint de quitter son pays et de
s'exiler.Une campagne de presse (et de blog) aussi bien nationale
qu'internationale, a fait écho à cette démission, soulignant
l'inquiétude des observateurs sur la liberté d'expression au Maroc.
Aujourd'hui ce journaliste marocain est directeur du programme des relations internationales à l’Institut américain universitaire (IAU College) d’Aix-en-Provence.
Aujourd'hui ce journaliste marocain est directeur du programme des relations internationales à l’Institut américain universitaire (IAU College) d’Aix-en-Provence.
Faisant suite aux polémiques concernant le séisme au Maroc et les supposées responsabilités des uns et des autres sur la non sollicitation des secours français par le Maroc, le journaliste Aboubakr Jamai répond dans une vidéo du site d'investigation Blast par une analyse pertinente de la responsabilité des uns et des autres.Une vidéo qui remet les pendules à l'heure entre le Maroc et la France où certain ce sont évertués à montrer que la France et elle seule était responsable de cet état de fait.