A la marge,celle qui relie les pages

jeudi 27 avril 2023

Le braquage Libéral.

 Le Casse du siécle:250 milliards d’euros.

C’est un braquage dont personne ne parle et pourtant!10% de la valeur ajoutée sont passés du travail au capital en France.La part revenant aux salariés était de 75% au début des années 1980 alors qu’aujourd’hui elle plafonne autour de 65%(source INSEE).ces dix points d’écart représentent 250 milliards d’euros soit 10% du PIB qui est lui de 2500 milliards d’euros.

Où est passé cet argent?A-t-il servi à financer la bifurcation énergétique,le financement des retraites,la réhabilitation des services hospitaliers,l’école,la Justice?Visiblement non, car il est passé du travail au capital.Dans les années 1980 un salarié français travaillait en moyenne 9 Jours par an pour payer les dividendes des actionnaires.Aujourd’hui un salarié travaille en moyenne 45 jours supplémentaires pour les actionnaires.Dans l’Union Européenne la part des dividendes dans la valeur ajoutée a augmentée de 13 points.C’est un détournement dont les médias ne parlent jamais,alors que c’est un axe central du débat économique:celui du partage de la richesse.

Questions:travailler plus pour gagner plus, ou travailler plus pour gaver plus,où passe l’argent public?

Un centre d’études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé) fait le constat suivant à savoir que chaque année 157 milliards d’argent public sont versés aux entreprises sans aucune contrepartie.Si les adeptes du libéralisme nous parlent constamment’’ du coût du travail’’en revanche on ne les entend pas beaucoup parler du coût du (grand)capital:157 milliards d’euros chaque année.

Revenons maintenant à la réforme des retraites, passage de 62 à 64 ans.

Le gouvernement a choisi de faire travailler deux ans de plus les salariés(es) afin de récupérer entre 10 et 12 milliards d’euros selon le Conseil d’Orientation des Retraites(COR).Or selon l’Observatoire français des conjontures économiques,(OFCE) ces deux années supplémentaires de travail ne rapporteraient que 2,8 milliards d’euros alors qu’il suffirait d’augmenter de deux points la part des salaires dans la valeur ajoutée pour récupérer les 12 milliards d’euros de cotistion, car plus de salaire c’est plus de cotisations.

‘’La politique des caisses vides’’,selon l’expression de l’économiste Michaël Zemmour traduit une attitude perverse de l’actuel gouvernement  promoteur  et héritier du libéralisme débridé de certain de ses prédécesseurs.

Dans un premier temps, les exonérations contribuent à creuser le déficit et rendre fragile l’autofinancement de la Sécurité Sociale.Dans un deuxième temps,ce même déficit est utilisé comme argument pour justifier des réformes autoritaires,la baisse des prestations sociales,et des dépenses publiques(école,hôpital,justice).Dans le libéralisme et en macronie, on détruit le bien commun pour construire le bien privé.Le capitalisme est sous perfusion grace au soutien massif de l’Etat,entre autre  grâce aux 160 milliards d’euros d’aides publiques versées chaque année aux grandes entreprises sans contre partie .

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