L’insoumission relaie sa parole depuis octobre 2023, dès le moment où le risque de nettoyage ethnique apparaissait à Gaza, aux yeux du monde, et qu’elle était une des rares voix à le dénoncer. Son courage lui vaut aujourd’hui d’être violemment attaquée, menacée, et même sanctionnée pour avoir dit ce que d’autres ne voulaient pas exprimer. Hier, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, dénonçait les « efforts illégitimes et honteux » de Francesca Albanese contre Israël et les États-Unis et lui reprochait… de soutenir la Cour Pénale Internationale dans sa volonté d’arrêter Benjamin Netanyahu.
Famine organisée, aide entravée : la stratégie de la terreur
Chaque ligne du rapport accuse : « les entreprises qui soutiennent le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens ». Chaque ligne du rapport nous rappelle que la politique israélienne à Gaza ne relève plus de la simple occupation, mais s’apparente à un processus méthodique d’extermination, un génocide sous les yeux du monde, mené avec la complicité active des puissances occidentales.
Le rapport cible essentiellement les honteuses entreprises impliquées dans la chaîne d’approvisionnement militaire et technologique à destination d’Israël. Airbus, Microsoft, Amazon, Palantir et autres mastodontes sont explicitement désignés. Tandis que les Palestiniens, eux, sont contraints de traverser des champs de ruines, de franchir des corridors militaires sous la menace constante des snipers, doivent attendre des heures, exposés, pour espérer recevoir un peu d’eau ou de nourriture.
Depuis le 8 octobre 2023, ce sont 100 000 Palestiniens qui ont été abattus, notamment lors de distributions alimentaires. Les morts s’accumulent : 22 le 9 juillet, 23 le 10 juillet. La liste s’allonge chaque jour, dans l’indifférence des chancelleries occidentales.
ONU:Francesca Albanes