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lundi 14 juillet 2025

« Économie du génocide » : le rapport implacable de Francesca Albanese, sanctionnée par l’administration Trump

 Francesca Albanese. Au soir du 1er juillet, dans la nuit de Gaza où la faim ronge sous le fracas des bombes, un nouveau rapport de l’ONU vient de tomber. Ce document, présenté lors de la 59e session du Conseil des droits de l’homme, est un constat factuel et alarmant de mécanismes économiques promouvant le massacre. Bulldozers, drones, surveillance, contrats juteux d’armement… La juriste italienne Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, ne fait pas que documenter timidement les faits, elle expose un véritable système industriel de dévastation.

L’insoumission relaie sa parole depuis octobre 2023, dès le moment où le risque de nettoyage ethnique apparaissait à Gaza, aux yeux du monde, et qu’elle était une des rares voix à le dénoncer. Son courage lui vaut aujourd’hui d’être violemment attaquée, menacée, et même sanctionnée pour avoir dit ce que d’autres ne voulaient pas exprimer. Hier, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, dénonçait les « efforts illégitimes et honteux » de Francesca Albanese contre Israël et les États-Unis et lui reprochait… de soutenir la Cour Pénale Internationale dans sa volonté d’arrêter Benjamin Netanyahu.

Famine organisée, aide entravée : la stratégie de la terreur

Chaque ligne du rapport accuse : « les entreprises qui soutiennent le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens ». Chaque ligne du rapport nous rappelle que la politique israélienne à Gaza ne relève plus de la simple occupation, mais s’apparente à un processus méthodique d’extermination, un génocide sous les yeux du monde, mené avec la complicité active des puissances occidentales.

Le rapport cible essentiellement les honteuses entreprises impliquées dans la chaîne d’approvisionnement militaire et technologique à destination d’Israël. Airbus, Microsoft, Amazon, Palantir et autres mastodontes sont explicitement désignés. Tandis que les Palestiniens, eux, sont contraints de traverser des champs de ruines, de franchir des corridors militaires sous la menace constante des snipers, doivent attendre des heures, exposés, pour espérer recevoir un peu d’eau ou de nourriture.

Depuis le 8 octobre 2023, ce sont 100 000 Palestiniens qui ont été abattus, notamment lors de distributions alimentaires. Les morts s’accumulent : 22 le 9 juillet, 23 le 10 juillet. La liste s’allonge chaque jour, dans l’indifférence des chancelleries occidentales.

                                                        ONU:Francesca Albanes
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