Une analyse implacable du sociologue Geoffroy de Lagasnerie sur les attaques médiatiques et politique de la France Insoumise.
Pas un jour ne passe sans que les positions de Jean-Luc Mélenchon et de
LFI (la France insoumise) soient la cible d’attaques, de salissures, de
déformations par de nombreux médias et personnalités politiques. Les
« excès », les « ambiguïtés » et autres formules du même calibre
inondent les médias, et marquent une campagne d’injures systématiques
qui a par ailleurs pris une intensité inédite depuis le 7 octobre et
l’appel au cessez-le-feu du leader insoumis.
Grandeur langagière de LFI
Le philosophe Geoffroy de Lagasnerie analyse avec brio la signification de ces attaques et commentaires fielleux permanents. Dans une récente tribune intitulée « Grandeur langagière de la France insoumise », ce praticien de la confrontation linguistique analyse la signification de l’offensive médiatico-politique qui cherche à discréditer LFI, et par là même à discréditer l’idée même de gauche explique le philosophe.
Dans un entretien publié sur la chaine « Nouvelles Pensées
critiques » ce jeudi 04 avril, le philosophe poursuit la même analyse :
« Quand on se définit du côté des forces progressistes. c’est important
de ne rien céder sur le soutien à LFI. Les attaques contre LFI et JLM
traduisent une guerre contre la gauche » explique t-il, en soulignant
que la radicalité est « la propriété essentielle de la gauche ». Partout
où ce langage de confrontation disparait, la gauche disparait elle
aussi. Tel est l’enjeu expliqué par le sociologue. De la confrontation
nait la conscience. Et de cette conscience nait l’alternative de rupture
avec l’ordre capitaliste.