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jeudi 21 décembre 2023

Les ''amuse-gueule''(saison 2)


 Les immigrés ne sont pas à l'origine d'une augmentation de la délinquance dans leurs pays d'accueil.


L’immigration n’est pas responsable de la hausse de la délinquance. L’immigration et la délinquance dans une zone déterminée peuvent 
augmenter simultanément, sans que l’immigration soit en cause. Un constat démontré par l’étude d’Arnaud Philippe et Jérôme Valette. 
« Les études concluent unanimement à l’absence d’impact de l’immigration sur la délinquance », afcrment-ils sans équivoque. Une étude réalisée au Royaume-Uni, étudiant les conséquences de deux grandes vagues migratoires (1997-2002, guerre d’Irak ; 2004-2008, entrée de 8 pays de l’Est dans l’Union européenne) est très éclairante. « Pour les deux vagues, les localités ayant accueilli plus d’immigrés [...] n’ont pas vu leur taux d’infractions moyen évoluer plus rapidement que dans le reste du pays », détaillent les deux chercheurs. 
La surreprésentation biaisée de l’immigration dans les statistiques de la délinquance 
Dans les statistiques de la délinquance, les personnes étrangères sont surreprésentées. 
Pourtant, elles ne représentent qu’un quart des mises en causes par la police et la gendarmerie. En effet, d’après les chiffres de l’INSEE, 82 % des personnes mises en cause par la police et la gendarmerie se sont déclarées françaises et 18 % étrangères, tandis qu’elles représentent respectivement 93 % et 7 % de la population en France. Un constat qui bat largement en brèche les récits diffusés par la droite et l’extrême droite.
Quels délits sont commis par les personnes étrangères et comptabilisés par les statistiques ? D’abord tous ceux ne pouvant être, logiquement, uniquement commis par eux : entrées ou séjour irréguliers, soustractions à l’exécution d’une mesure de reconduite à la frontière, du travail sans titre de séjour pour l’exercer, etc. À savoir donc, des délits qui ne sont que le résultat d’un appareil répressif déshumanisant, fruit de 117 lois d’affilée sur l’immigration depuis 1945.
La solution ? Les régularisations. Selon une étude réalisée en Italie, après leur avoir permis de faire des demandes de régularisation en ligne, « les immigrés ayant obtenu un visa ont eu une probabilité deux fois plus faible de commettre une infraction au cours de l’année suivante »
Aux autres délits (vols, cambriolages), l’explication économique doit aussi être soulignée. Le taux de pauvreté des personnes immigrées est de 31,5% contre 11% pour le reste de la population, sans lien direct avec l’immigration. En 2019, le niveau de vie moyen des immigrés est inférieur de 22%. Ils sont 2 fois plus touchés par la pauvreté monétaire, ce qui se traduit par diverses privations.
Dans leur étude, les chercheurs avancent aussi une autre clé d’explication, celle des « caractéristiques individuelles des immigrés » : « Les jeunes hommes sont ainsi surreprésentés dans la population immigrée, deux caractéristiques systématiquement associées à des niveaux de délinquance plus élevés », détaillent Arnaud Philippe et Jérôme Valette.

A suivre:Une surcriminalisation.

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