credits photo: UNRWA
Pour autant, Benjamin Nentanyahu reste le « bienvenu » en France d’après les derniers mots d’Emmanuel Macron. Et Isaac Herzog a eu le droit aux fanfares et tapis rouge à l’Elysée pour une rencontre privilégiée. Le « rêve olympique » à Paris, l’enfer sur terre à Gaza.
Selon l’UNICEF, plus de 14 000 enfants ont été tués depuis le 7 octobre 2023. Un chiffre morbide, sous-évalué au regard de la dernière étude de The Lancet estimant à 186 000 le nombre de Palestiniens massacrés depuis bientôt 10 mois.
Alors que les tapis de bombes continuent, l’aide humanitaire continue de subir des blocages systématiques. Dans un communiqué publié à la mi-juillet, 13 ONG internationales dénoncent l’obstruction de l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza par l’État d’Israël. Elles rapportent « que des tonnes d’aide absolument nécessaires, destinées à être livrées par la route du sud, sont bloquées depuis des semaines, voire des mois », tout en dénonçant la responsabilité de Netanyahu et de ses alliés.
Dans son programme de gouvernement, le Nouveau Front Populaire a inscrit des mesures concrètes pour atteindre le cessez-le-feu à Gaza et la paix en Palestine : reconnaissance de l’État de Palestine, arrêt des livraisons d’armes à l’armée de Netanyahu et suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Notre article.
Netanyahu et ses alliés prennent des écoles et des centres de réfugiés pour cibles
5 frappes distinctes ont lieu à différents endroits de la bande de Gaza mardi 16 juillet. Les lieux sont les suivants : à proximité d’une station-service d’Al-Mawasi à l’ouest de Khan Younès, au sud, sur une école administrée par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et sur une mosquée dans le camp de réfugiés de Nousseirat, au centre, près d’un rond-point de Beit Lahia, au nord, et enfin sur une maison d’Al-Zawaida dans le centre de la bande de Gaza. Netanyahu et ses alliés continuent de mener leur génocide en toute impunité, en intensifiant leurs frappes à Gaza.
Depuis quelques jours, Tsahal accentue ses attaques contre des établissements scolaires, parfois gérés par l’UNRWA, servent de lieu de refuge pour des déplacés. 29 personnes ont été tuées après une frappe sur l’école Al-Awda d’Abassan le 9 juillet. Dimanche 14 juillet, 15 personne sont mortes à cause de frappes israélienne sur une école gérée par l’ONU.
Les enfants palestiniens sont en première ligne face à ce génocide. Selon l’UNICEF, plus de 14 000 enfants ont été tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre. « Quand Sumaiya (10 ans, ndlr) est arrivée, elle avait presque déjà perdu son bras. Le chirurgien pédiatre a procédé à une lobotomie, une réparation du foie, a retiré les shrapnels. Ensuite il fallait amputer, on a coupé au niveau de l’épaule. Elle est un exemple de ce qui arrive aux enfants de Gaza… », peut-on lire via RFI. Bouleversant. « Nous pourrions sauver plus de gens, mais nous manquons de matériel et le personnel hospitalier est à bout de souffle. Cela fait 10 mois que ça dure », témoigne le soignant au chevet de Sumaiya.
« La France doit agir. Stop au génocide ! », déclare la députée insoumise Clémence Guetté sur Twitter. Pour agir et faire cesser le génocide à Gaza, le Nouveau Front Populaire s’est mis d’accord sur plusieurs points : reconnaissance de l’État de Palestine, arrêt des livraisons d’armes à l’armée de Netanyahu et suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Des options concrètes pour accentuer la pression sur Netanyahu et ses alliés au pouvoir.