La France insoumise est prête à repartir au combat et à gouverner, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Voilà le message porté par les dirigeants insoumis depuis l’annonce du chef de l’État, ce dimanche 9 juin. La décision du chef de l’État fait suite aux résultats des élections européennes. Débâcle complète pour son camp, progression d’une extrême droite que le chef de l’État a nourrie pendant 7 ans, marchant sur ses plates-bandes comme dernièrement par le vote de la loi immigration.
Désormais, il n’y a plus de députés à l’Assemblée nationale. Une séquence politique décisive s’ouvre, avec une extrême droite qui progresse, et qui n’a pas pu être talonnée par la NUPES, faute de liste commune refusée par les anciens partenaires de LFI. Les prochaines élections législatives auront lieu les 30 juin et 7 juillet 2024. Cela signifie 20 (courts) jours de campagne jusqu’au premier tour. Du côté de LFI, le mot d’ordre est limpide : l’unité, dans la clarté. Grâce à son programme de rupture, la NUPES est arrivée en tête au premier tour des élections législatives de 2022 et avait permis l’élection de 151 députés.
Quels préalables à l’union populaire pour mener la bataille ? « Le refus de toute combinaison politicienne avec la macronie », « fermer la page des reniements des mesures du programme de la NUPES » et la fin de « l’ambiguïté de certaines composantes sur les grands sujets de la campagne des élections européennes », a indiqué LFI tard dans la soirée. Mathilde Panot et Manuel Bompard ont proposé aux différentes formations de la NUPES une rencontre cet après-midi. La balle est dans leur camp. « Maintenant l’Union. Urgente, forte, claire », a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur Twitter. L’insoumission relaye dans ses colonnes le communiqué de LFI.