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vendredi 28 juin 2024

Des intellectuels du monde entier appellent à soutenir Mélenchon et le Nouveau Front populaire


Quelques jours avant le premier tour des élections législatives anticipées, l’intensité des attaques infâmes et diffamatoires contre Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise est montée (encore une fois) d’un cran. Apeurés à l’idée d’une victoire du Nouveau Front Populaire, la classe médiatique et les représentants de l’ordre politique et économie font feu de tout bois contre le leader insoumis et l’espoir qu’il incarne pour des millions de Français.

Dans ce contexte d’offensives intenses contre le Nouveau Front Populaire, des soutiens internationaux affluent du monde entier. Chantal Mouffe, David Harvey, Nancy Fraser, Illan Pappé et bien d’autres. Tous se portent solidaires de LFI et de l’homme du 10 avril qui a réuni plus de 8 millions de voix en 2022. Ce même jour, dans une tribune à Politis, ils sont près de 100 intellectuels à apporter leur soutien à LFI. Ils demandent à ce que « cesse la campagne de dénigrement de LFI et de ses dirigeants, qui n’a d’autre but que de briser l’unité du Nouveau front populaire ».

Les soutiens pleuvent pour Jean-Luc Mélenchon

David Harvey, géographe le plus cité au monde qui avait donné une conférence commune avec Jean-Luc Mélenchon en France en 2023, a tenu à lui renouveler son soutien, ainsi qu’à la France Insoumise : « Je souhaite exprimer publiquement mon soutien total à Jean-Luc Mélenchon et à La France insoumise dans la campagne pour les prochaines élections. »



Andrew Murray, militant syndical britannique, n°2 du principal syndicat du Royaume-Uni, a également tenu à apporter son soutien à Jean-Luc Mélenchon et à la France insoumise. Observateur de l’actualité politique française, il dénonce le fait que « les attaques les plus éhontées viennent souvent de centristes libéraux qui préfèrent céder du terrain au nationalisme et au racisme plutôt que de permettre l’avancée du socialisme. »

L’historien, écrivain, et commentateur politique britannique d’origine pakistanaise Tariq Ali, qui s’est fait connaitre par son engagement contre la guerre du Vietnam et l’impérialisme états-unien, a également adressé un courrier à Jean-Luc Mélenchon.

Dans ce courrier, l’intellectuel compare la situation politique française avec la situation britannique. Trois blocs s’y affrontent également en vue d’élections législatives le 5 juillet. Toutefois, tous trois se présentent avec un agenda politique libéral, atlantiste, et soutiennent aveuglément le massacre de l’armée israélienne à Gaza. La gauche de rupture a été effacée au Royaume-Uni. « C’est ce qui manque ici », écrit-il à propos du Nouveau Front populaire.

« Jean-Luc, vous avez mené une campagne courageuse, tout comme LFI, et nous sommes nombreux à l’étranger à vous en remercier. La haine et le fiel déversés sur vous par des gens qui préfèrent souvent ignorer Marine Le Pen, qui se taisent ou qui défendent inconditionnellement Israël, doivent être pris comme une marque d’honneur en ces temps obscurs. Victoire du Front Populaire et courage. »

La philosophe et théoricienne belge du populisme de gauche, Chantal Mouffe, s’est jointe à ces messages de soutien, et a souligné que « Si la gauche existe encore en France c’est grâce à La France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon. Ils entretiennent l’espoir qu’un autre monde soit possible, ajoutant que c’est pourquoi les forces de l’establishment se sont jointes à une campagne vicieuse visant à le disqualifier au moyen de fausses accusations d’antisémitisme

Enfin, l’historien canadien Quinn Slobodian, et le critique de littérature Terry Eagleton ont, eux aussi, tenu à apporter leur soutien explicite à Jean-Luc Mélenchon.

Des intellectuels du monde entier dénoncent l’instrumentalisation des accusations d’antisémitisme

La philosophe féministe états-unienne Nancy Fraser dénonce dans son message l’instrumentalisation des accusations d’antisémitisme pour délégitimer la gauche, « en France comme aux États-Unis ». « Beaucoup d’entre nous s’opposent déjà à l’amalgame fait par Netanyahu entre le judaïsme et l’ultranationalisme israélien. Désormais, il faut aussi défendre le Nouveau Front populaire et La France insoumise » écrit-elle, soulignant l’engagement de nombreuses personnes de confession juive dans les mobilisations pour la Palestine, et l’absurdité de les qualifier d’antisémites.

Illan Pappé, éminent historien israélien qui a récemment publié aux éditions La Fabrique un nouvel ouvrage, Le nettoyage ethnique de la Palestine, a, lui aussi, tenu à apporter tout son soutien au Nouveau Front populaire. « Une alliance des partis de gauche en France est un jour de joie pour nous tous dans la gauche mondiale », écrit-il. Ce militant pour les droits du peuple palestinien, directeur du Centre européen d’étude de la Palestine, explique que le Nouveau Front populaire lui « donne l’espoir d’un rôle revitalisé de la gauche dans la libération de la Palestine ».

Israélien et enfant de juifs allemands victimes du nazisme, il témoigne tout comme Nancy Fraser de son horreur face aux accusations d’antisémitisme dont le Nouveau Front populaire fait l’objet « En tant que juif, qui a perdu des membres de sa famille dans la Shoah, je suis horrifié par la maltraitance de la mémoire de l’Holocauste. C’est une tentative de diversion du débat face aux vrais problèmes qui touchent la France et le monde : le racisme institutionnel et social contre les fractions les plus vulnérables de la société, les politiques d’austérité perpétuant l’inégalité économique et les problèmes environnementaux. »

Le Nouveau Front populaire : Rempart contre le péril fasciste

De nombreux autres intellectuels, moins connus en France, apportent également leur soutien à la coalition. Samuel Moyn, professeur de droit à l’Université de Yale, et Danny Dorling, géographe britannique, soulignent tous les deux que le Nouveau Front populaire est le meilleur rempart face à l’extrême droite.

China Miéville et Michael Rosen, écrivains britanniques, encouragent la coalition dans son combat contre le danger mortel de l’extrême droite.

Le sociologue allemand Wolfgan Streeck souligne lui l’intérêt qu’ont les autres peuples européens à une victoire de la gauche en France « L’Europe a besoin d’une gauche française forte. (…) La France autant que nous tous a besoin d’un Front Populaire puissant. »

Pour aller plus loin : Le nouveau Front populaire a présenté son programme de rupture

Ce n’est pas la première fois que des personnalités internationales se mobilisent pour soutenir la gauche en France. en 2017 et en 2022, des tribunes avaient déjà été signées pour soutenir les candidatures à la présidentielle du tribun français.

Ce même jour, dans une tribune à Politis, ils sont près de 100 intellectuels à apporter leur soutien à LFI et à ses dirigeants. Parmi eux, Stefano Palombarini, Judith Bernard, Geoffroy de Lagasnerie, Cédric Durand, Didier Eribon, Frédéric Lordon, Édouard Louis, Fanny Gallot…

« Dans ces moments critiques, nous tenons à affirmer que cette gauche de combat et l’orientation de rupture sont indispensables à la dynamique de rassemblement, notamment des catégories populaires, et à sa victoire face au délitement social et politique du pays. C’est pour cela que, par-delà nos appréciations diverses sur tel ou tel aspect de ses positions ou de son fonctionnement, nous appelons à ce que cesse la campagne de dénigrement de la France insoumise et de ses dirigeants », écrivent-ils.

Ces messages de soutien fraternels venus du monde entier témoignent de l’importance du combat contre l’extrême droite en France, et du coup de tonnerre que provoquerait une victoire du Nouveau Front populaire sur la scène internationale. Ce qui se jouera dans les isoloirs en France les 30 juin et 7 juillet prochains, c’est aussi l’avenir du monde.

Pour aller plus loin : Le plan antisocial de Bardella s’il arrive à Matignon

Sources:l'insoumission.fr







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jeudi 27 juin 2024

Campagne massive du Nouveau Front Populaire

53 329 nouveaux insoumis – La campagne massive du Nouveau Front Populaire partout dans le pays.

Nouveau Front Populaire. À quelques jours du premier tour de l’élection, la campagne du Nouveau Front Populaire prend un tournant inédit. En deux semaines seulement, 53 329 personnes ont déjà rejoint les rangs insoumis pour battre l’extrême droite et tourner la page du macronisme. Ils sont ainsi 22 063 à avoir rejoint un groupe d’action pour militer sur le terrain jour et nuit. Parallèlement, des milliers d’initiatives sont prises tous les jours sur le terrain par les forces associatives, syndicales, culturelles et intellectuelles du pays. Chaque jour, des tribunes collectives paraissent pour affirmer leur soutien à ce nouveau front. Il y a deux jours encore, 300 économistes apportaient leur soutien au programme de rupture du Nouveau Front Populaire.

Des diffusions de tracts sur les marchés aux porte-à-porte en passant par le collage d’affiches ou le partage d’appels au vote sur les réseaux sociaux, c’est le pays entier qui se mobilise pour les élections des 30 juin et 7 juillet prochains. En première ligne, la jeunesse et les quartiers populaires. Ceux qui ont massivement voté pour Jean-Luc Mélenchon en avril 2022, puis pour la NUPES en juin 2022, et à nouveau pour la liste d’Union populaire protée par Manon Aubry le 9 juin dernier.

C’est cette « nouvelle France » dont Jean-Luc Mélenchon faisait l’éloge le 9 juin au soir : « Cette nouvelle France populaire et créolisée est constituée de tous ceux qui veulent vivre ensemble. Cette France ne veut pas mépriser le voisin à cause de sa religion ou de sa couleur de peau ». Cette nouvelle France qui se met en action, c’est elle qui fera la différence dans les élections des 30 juin et 7 juillet. Notre article.

53 329 nouveaux insoumis sur le terrain pour battre l’extrême droite

La vague de mobilisation est immense. Rien que chez les insoumis – force majeure du Nouveau Front Populaire, plus de 50 000 personnes à travers le pays ont rejoint la bataille en s’inscrivant à la France insoumise. Un record historique, à la hauteur du moment politique actuel. Parmi eux, déjà 22 063 participent activement aux groupes d’action locaux près de chez eux.

Ce sont ces groupes qui constituent l’essentiel du déploiement militant de la France insoumise : il en existe des milliers partout dans le pays. Du Morbihan à Marseille en passant par les villages montagneux des Pyrénées : les insoumis sont présents partout sur le territoire. En milieu urbain comme rural, aucun centimètre du pays n’est laissé de côté par les insoumis. «  Quelle force vous nous donnez ! Vous aussi, rejoignez-nous pour la grande bataille qui s’annonce », se réjouit Manuel Bompard, coordinateur de LFI en voyant les rangs insoumis augmenter aussi vite.

Alors que les enquêtes montrent jour après jour la progression du Nouveau Front Populaire, ces milliers de citoyens déterminés à faire gagner l’alternative portent concrètement et quotidiennement ce projet auprès des gens. 
« On ne s’arrêtera pas tant qu’on n’aura pas dégagé Macron et empêcher les racistes de gagner ! On est crevés, c’est sûr, mais je ne me vois pas rester sans rien faire dans un moment comme ça. J’ai même convaincu tous mes amis non-militants de nous rejoindre, on va tracter tous les matins, coller des affiches ensemble. Ça fait plaisir. Il y a une prise de conscience très large que si on ne se bouge pas maintenant, ce sera trop tard » nous explique une militante Jeunes Insoumis·es rencontrée au lancement de campagne de Céline Verzeletti, candidate du Nouveau Front Populaire dans le 20ᵉ arrondissement de Paris.

Une commande de tract toutes les 3 minutes – Le déploiement inédit d’une campagne éclair 


Gagner des élections, cela demande de l’énergie militante et collective, et du matériel pour convaincre. Depuis le 9 juin au soir, c’est 13 millions de tracts commandés et expédiés du côté de LFI. C’est aussi 586 000 affiches, que les militants s’emploient actuellement à coller aux quatre coins du pays pour rendre visible leur combat.Au total, 7 525 commandes de matériel ont été passées depuis le 9 juin. Soit plus de 18 commandes par heure. Une toutes les 3 minutes donc. Un chiffre impressionnant, reflet d’une réalité qui l’est tout autant. Chaque jour, au siège de la France insoumise, des dizaines de personnes défilent pour venir chercher des paquets de tracts et d’affiches, avant de repartir les coller en petits groupes. Chaque jour, des milliers d’insoumis partout en France reçoivent des palettes de matériel : affiches, tracts, colle et pinceaux.

Depuis, les marchés, les porte-à-porte géants, les réunions publiques et les déambulations festives se multiplient, réunissant candidats, députés sortants, et troupes de jeunes militants.

Le Nouveau Front Populaire s’élargit – Le monde associatif et culturel en action


Le Nouveau front Populaire, fort de cette force militante, se développe aussi à travers le soutien qu’il reçoit de la part du monde associatif, syndical, culturel et intellectuel engagé. Ce sont eux aussi qui forment ce nouveau front élargi. Après le soutien des principaux syndicats de ce pays, la CGT, l’Union Étudiante, et des associations des droits humains comme le Planning familial et de centaines d’intellectuels engagés, la dynamique continue. La tribune des 300 économistes soutenant le programme du NFP a été rejoint par de nombreuses autres voix, dans tous les secteurs du pays. 200 streamers et créateurs de contenu sur internet ont récemment appelé dans une tribune à voter pour le Nouveau Front Populaire.

Les influenceurs, eux aussi, prennent leur part au combat contre l’extrême droite et pour un autre monde avec le Nouveau Front Populaire. Squeezie, le youtubeur qu’on ne présente plus, ou encore Léna Situations, première influenceuse de France, ont tous deux appeler à voter contre l’extrême droite et pour un monde davantage solidaire, tel que porté par le Nouveau Front Populaire.

Sur le terrain comme en ligne, le Nouveau Front Populaire se déploie à une vitesse inédite, et dans une envergure rarement atteinte. Face à la possibilité de l’extrême droite au pouvoir, tous ceux qui refusent cet ordre du monde sont déjà en ordre de bataille. Ils sont désormais des millions dans le pays à militer pour un programme de rupture. L’objectif : renvoyer l’extrême droite à la niche les 30 juin et 7 juillet prochains.

Pour aller plus loin : Le Nouveau Front Populaire a présenté son programme de rupture

Sources:l'insoumission.fr








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lundi 24 juin 2024

Comment le RN veut tuer le systeme de retraite.

 RN : une arnaque sociale à débusquer chaque jour. Aujourd’hui l’Insoumission s’intéresse à une mesure du Rassemblement national en particulier, sa promesse d’augmenter les salaires de 10% tout en baissant les cotisations patronales de 10%, et les effets qu’elle aurait sur les services publics. Un plan dénoncé par Jean-Luc Mélenchon cette semaine, lors son « Allo Mélenchon » : « Le RN veut augmenter les salaires, en baissant les cotisations. Cela revient à casser la Sécurité sociale. C’est l’arnaque rêvée du capital pour le profit des assurances privées. Voilà pourquoi le capital préfère le RN aux insoumis. » Notre brève.

Augmenter les salaires en baissant les cotisations : comment tuer les retraites à petit feu 

C’est une des mesures phares du programme du Rassemblement national depuis la présidentielle 2022. Pour répondre à la crise du pouvoir d’achat, créée notamment par des salaires qui stagnent malgré l’inflation galopante depuis deux ans, le RN propose d’augmenter les salaires des français de 10%.

En augmentant le SMIC, ou en indexant les salaires sur l’inflation comme le proposent LFI et le Nouveau Front populaire ? Non. Les députés lepénistes ont voté contre ces propositions à l’Assemblée nationale, main dans la main avec la macronie.

Le Pen et Bardella proposent d’« augmenter les salaires des entreprises jusqu’à 10% avec la contrepartie que ces 10% soient exonérés de charge ». Le Pen indiquait par exemple, dans une tribune publiée dans Les Echos : « Dès 2022, et pendant cinq ans, dans le cadre d’un contrat d’entreprise, pour toute hausse de salaire de 10 % accordée à l’ensemble des salariés gagnant jusqu’à trois fois le SMIC, les entreprises seront exonérées de cotisations patronales sur cette augmentation. » 

Pourquoi cette mesure est une arnaque

Il s’agit là d’une arnaque bien connue. Les cotisations patronales, que le RN nomme « charges » sont en réalité du salaire différé, qui permettent de financer les quatre branches de la Sécu (vieillesse, maladie, famille, accidents de travail – maladies professionnelles)… En bref, des services publics, non marchands, qui contribuent à l’intérêt général. Sur les 436 milliards d’euros de recettes de la Sécurité sociale, 40% proviennent des cotisations patronales. Près de la moitié. Elles sont la principale source de financement du système, et furent pensées par Ambroise Croizat et les membres du Conseil National de la Résistance comme un moyen de socialiser la richesse produite. Le financement des pensions de retraites repose notamment sur cette fiscalité essentielle.

En permettant au patronat d’augmenter les salaires tout en se soustrayant au financement de ce système, le RN organise le déficit des caisses de retraite. L’Institut Montaigne, qui évalue les propositions des différents partis politiques, estime en effet le coût net de cette mesure pour les finances publiques à 12 milliards d’euros nets en 2029. 12 milliards d’euros en moins pour la Sécurité sociale donc.

Or, le Rassemblement national et ses portes paroles ne cessent ces derniers jours de préparer l’opinion à la cure d’austérité qu’ils imposeraient au pays s’ils parvenaient au pouvoir. Nous vous en parlions déjà dans différents articles. Jordan Bardella a récidivé ce jeudi, lors d’un débat organisé par le MEDEF, déclarant notamment qu’il « décalera pas l’âge de départ à la retraite », puisqu’il veut « d’abord avoir connaissance des marges budgétaires qui sont en ma possession ».

Pour aller plus loin : Bardella à Matignon ? Voyage au bout de l’enfer

Comme l’expliquait l’économiste Eric Berr lors de la conférence de presse sur le financement du programme du Nouveau Front populaire, sur les trente dernières années en France, ce sont les gouvernements de droite qui ont créé des déficits en diminuant les impôts et cotisations sociales, avant de s’en servir pour justifier la destruction des services publics.
 Ce mécanisme n’est pas nouveau. Il s’agit d’un processus politique néolibéral bien connu, et dénoncé depuis longtemps par la gauche de rupture. « Un des moyens de tuer un service public est de couper le financement. Vous voulez détruire un système ? Coupez les vivres. Ça ne marchera plus. Les gens s’énerveront, ils voudront autre chose. C’est une technique standard pour privatiser un système. », décrivait Noam Chomsky dans le film Requiem pour le rêve américain.

Voilà l’arnaque prévue par Bardella et Le Pen : donner d’une main pour reprendre de l’autre, et se préparer à achever nos services publics les plus précieux par la suite.

Sources:l'insoumission.fr






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vendredi 21 juin 2024

Le programme du Nouveau Front populaire expliquée(vidéo25mn)


 


  Nouveau Front Populaire. Depuis que son programme a été dévoilé ce vendredi 14 en conférence de presse, les réactions des éditorialistes de plateau et de la droite n’ont pas manqué à l’appel. « Une ruine pour le pays », « Un coût astronomique », « Une catastrophe jamais vu »… Le camp macroniste a même enchaîné les fake news à l’égard du programme économique du nouveau Front populaire en avançant des chiffres tronqués, en dépit de tout bon sens et de toute réalité factuelle. Tous les économistes sérieux le disent : la prix Nobel Esther Duflo et le très reconnu Michaël Zemmour.

Ci-dessous une vidéo didactique de l'économie vous explique la différence entre l'économie de l'offre(Sarkosy,Macron et Hollande) et l'économie de la demande proposée par Le Nouveau Front populaire.

Explication dans la vidéo ci-dessous.



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jeudi 20 juin 2024

Bardella à Matignon?Voyage au bout de l'enfer.

Bardella à Matignon ? Un voyage au bout de l’enfer programmé. 

Invité de la matinale de BFM le vendredi 14 juin, Jordan Bardella a détaillé ses priorités en cas de victoire du bloc d’extrême droite le 7 juillet prochain. Ce professionnel des revirements politiques a notamment avoué que l’abrogation de la réforme des retraites ne faisait plus partie de ses priorités. A contrario des priorités du Nouveau Front Populaire, dont le programme de rupture avec la macronisme a été dévoilé la semaine dernière. Le RN, une arnaque sociale, à démasquer chaque jour. 

Première arnaque : Aucune mesure sociale 

Premièrement, parmi toutes ces annonces, on ne retrouve évidemment aucune annonce sociale. Rien pour augmenter les salaires, qui stagnent depuis des années (enfin si, mais en baissant les cotisations, qui financent les retraites, donc in fine en s’en prenant au financement des retraites). Rien pour les jeunes qui s’enfoncent de plus en plus dans la galère. Rien pour augmenter les pensions de retraites, rien pour les chômeurs, pour les sans-abris… Aucune surprise, venant du parti qui a voté main dans la main avec la macronie contre la hausse du SMIC, l’indexation des salaires sur l’inflation, le blocage des prix des produits de première nécessité, le gel des loyers ou encore la garantie d’autonomie pour les jeunes en formation. 

À l’inverse, le Nouveau front populaire propose le blocage des prix des biens de première nécessité (alimentation, énergie, carburants), la hausse du SMIC à 1600 euros et l’augmentation du minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté, et la hausse des APL de 10%, entre autres.

Une énième loi immigration 

Si elles ne contiennent rien sur le quotidien des Français, les annonces de Bardella sont en revanche remplies de mesures xénophobes. « Je ferai voter, dès les premières semaines de mon action par le Parlement, une loi immigration, qui aura vocation à faciliter les expulsions. Surtout, je supprimerai le droit du sol », détaille-t-il. Un sacré sens des priorités, alors que le pouvoir d’achat est et reste la priorité absolue des Français.

La France n’a pas besoin d’une énième loi immigration : entre 1996 et aujourd’hui, elle en a déjà connu plus d’une vingtaine, conduisant à toujours plus de violence à l’encontre des exilés. Il n’y a pourtant pas de crise migratoire en France, mais bien une crise de l’accueil. Par ailleurs, l’immigration n’est pas un danger pour l’économie française. Elle a en réalité un effet positif sur les finances publiques, comme l’a démontré dans une note l’Institut la Boétie. Ce que les travailleurs étrangers paient en impôts et cotisations sociales est largement supérieur à ce que certains d’entre eux reçoivent. 

Je remplacerai l’Aide médicale d’État par une aide d’urgence, il n’y aura plus la gratuité des soins pour les gens qui viennent dans notre pays », développe-t-il plus loin. Jordan Bardella ment. L’AME n’est pas donnée automatiquement à tous les étrangers sur le territoire. Il faut d’abord en faire la demande, et pour l’obtenir, justifier de plusieurs critères de revenu et de durée de séjour sur le sol français.
C’est au patient de payer tout ce qui dépasse la prise en charge de la Sécurité sociale, notamment les dépassements d’honoraires. Le budget alloué à l’Aide médicale d’État (AME) est évalué à 1,2 milliard d’euros. Cette prise en charge qui permet aux sans-papiers de se faire soigner gratuitement en France ne représente que 0,5 % des 200 milliards d’euros de dépenses de l’assurance-maladie.

Une faible dépense au regard de la protection qu’elle offre. Car cette mesure inhumaine mettrait surtout en danger la santé de tous les Français : les virus ne demandent pas leur nationalité aux gens. En cas d’épidémie, la suppression de l’AME serait une catastrophe. 

Le racisme a toujours été l’arme favorite du capital pour détourner de la lutte des classes les travailleurs et les travailleuses. Bardella perpétue cette tradition. Il pointe du doigt le travailleur immigré pour mieux cacher le milliardaire qui se gave, et cacher ses propres trahisons. 

La réforme des retraites ? Après les « urgences », explique Bardella

La semaine dernière, Bardella tombait le masque sur RTL et assumait le caractère sournoisement austéritaire de son parti. À la question « Est-ce que vous abrogez la réforme des retraites ? » il répondait par un hésitant « Nous verrons ». « Nous avons des économies à faire » disait-il, reprenant un refrain chanté par tous les gouvernements libéraux depuis des décennies. 

Jeudi dernier, il a confirmé ce revirement : « Une fois réglé le temps des urgences, j’engagerai le temps des réformes. Et il y aura dans ces réformes les retraites », a-t-il déclaré au micro d’Apolline de Malherbe. Il ne considère donc plus l’abrogation de l’infâme réforme des retraites comme une urgence. La retraite à 60 ans, encore moins. En parallèle, le RN diffusait un tract détaillant une liste de mesures d’urgence… Sans aborder le thème du départ à la retraite.

Le RN constitue une arnaque sociale, que L’insoumission s’attelle à dénoncer depuis des années. Converti au néo-libéralisme et à ses obsessions d’équilibre financier et de remboursement de la dette, le parti à la flamme met en avant des « priorités » sécuritaires et racistes, visant à « faire des économies », mais ne fera rien pour les classes populaires de ce pays. Il continuera la destruction des services publics, les politiques de classes, en y ajoutant un racisme débridé. 

À l’inverse, le Nouveau front populaire promet, dès les quinze premiers jours de son gouvernement, d’abroger immédiatement les décrets d’application de la réforme des retraites, ainsi que la réforme de l’assurance-chômage, et dans les mois suivants, de réaffirmer l’objectif de retraite à 60 ans. 

Baisser les taxes sur l’énergie sans toucher aux grands patrons

« Je ferais la baisse de la TVA sur le carburant, sur l’électricité, le gaz et le fioul. Alors que des millions de Français n’arrivent plus à payer leurs factures, l’une de mes priorités dans les premiers jours ». 

Encore une arnaque de la part du RN. Sans blocage des prix, la baisse de la TVA ne permet absolument pas d’améliorer le pouvoir d’achat. Rien n’empêche en effet les énergéticiens de compenser la baisse de la TVA par une augmentation de leurs marges. Les recettes de la TVA servent par ailleurs à alimenter certains services publics. Proposer de baisser la TVA revient donc à prélever dans la caisse commune. Rien d’étonnant de la part d’un parti qui a voté contre la taxe sur les super-profits à l’Assemblée nationale.

Augmenter les salaires en baissant les cotisations : comment tuer les retraites à petit feu 

Au milieu de cette foire au racisme, Jordan Bardella dit vouloir « augmenter les salaires des entreprises jusqu’à 10% avec la contrepartie que ces 10% soient exonérées de charge« . Encore une arnaque. Les cotisations patronales sont du salaire différé, qui permettent de financer la Sécurité sociale et les retraites. Baisser de 10% les cotisations patronales diminuerait d’autant les recettes du système de retraite, augmentant potentiellement le déficit. Un moyen de tuer le système pour justifier leur abandon de la retraite à 60 ans ? 

Privatisation de l’audiovisuel public 

Enfin, Bardella promet que s’il est Premier ministre dans trois semaines, il réalisera le rêve de l’extrême droite depuis des décennies : la privatisation de l’audiovisuel public. Le service public de l’information, déjà bien abîmé par la macronie depuis sept ans, sera définitivement détruit, vendu à la découpe pour permettre à Bolloré et consorts de racheter toujours plus de médias et répandre plus largement encore leurs discours de haine. Les français perdront un bien commun et le verront remplacer par cinquante nuances de Touche pas à mon Poste et de l’Heure des pros. 

Voilà l’enfer à venir si Jordan Bardella et le RN venaient à gagner les législatives des 30 juin et 7 juillet prochains, avec in fine Bardella propulsé à Matignon, Premier ministre : une succession de lois antisociales, ruinant les services publics, s’attaquant aux immigrés et aux habitants des quartiers populaires.

Sources:l'insoumission.fr


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mercredi 19 juin 2024

Le programme du Nouveau Front populaire,infinançable?

La réponse de Clémence Guetté et Éric Coquerel

Nouveau Front Populaire. Depuis que son programme a été dévoilé ce vendredi 14 en conférence de presse, les réactions des éditorialistes de plateau et de la droite n’ont pas manqué à l’appel. « Une ruine pour le pays », « Un coût astronomique », « Une catastrophe jamais vu »… Le camp macroniste a même enchaîné les fake news à l’égard du programme économique du nouveau Front populaire en avançant des chiffres tronqués, en dépit de tout bon sens et de toute réalité factuelle. Tous les économistes sérieux le disent : la prix Nobel Esther Duflo et le très reconnu Michaël Zemmour.

Les mêmes poncifs, depuis des années. En 1936, les réactions au Front Populaire de l’époque étaient sensiblement les mêmes. En 1981, lors de l’accession au pouvoir de François Mitterrand ? Pareil. Ce mardi 18 juin, Les Échos ont publié un entretien avec la candidate socialiste du Nouveau Front Populaire, Valérie Rabault, dans lequel elle détaille sa vision du financement du programme. La députée LFI et coordinatrice du programme de la France insoumise, Clémence Guetté, et l’ancien Président de la Commission des Finances, Éric Coquerel ont répondu à cet entretien dans un cours communiqué expliquant le travail de chiffrage ambitieux du programme en train d’être menée.

Un gage de sérieux pour le Nouveau Front Populaire qui souhaite changer drastiquement de politique économique du pays, pour « gouverner par les besoins » de la population. L’insoumission relaie dans ses colonnes le communiqué de la France insoumise.

Nouveau Front populaire – Un communiqué de la France insoumise par Clémence Guetté et Éric Coquerel

Le programme économique du Nouveau Front Populaire fait couler beaucoup d’encre et il fait beaucoup réagir. Chacun voit bien que c’est là que se trouve le sérieux et le projet d’avenir le mieux construit. C’est une bonne nouvelle. Nous nous félicitons que Les Échos participe de cet engouement. Ce jour, ils publient un entretien intéressant de Valérie Rabault sur ce sujet. Elle donne notamment sa vision personnelle du chiffrage de ce programme.

Cette contribution est intéressante et utile pour le travail de fond que nous sommes en train de réaliser avec économistes et hauts fonctionnaires. Pour éviter toute confusion, notez que ce chiffrage ne correspond pas au chiffrage du programme du Nouveau Front Populaire. Valérie Rabault présente des hypothèses pour 2 ans de mandat, et par conséquent limite à certaines mesures pour un certain temps.

Un travail de chiffrage précis a lieu pour l’ensemble du programme et l’ensemble de la législature, reprenant le projet de contrat de législature accepté par l’ensemble des composantes du Nouveau Front Populaire. Bien sûr, il formulera un document prévoyant les étapes de mise en œuvre année par année sur l’ensemble des thèmes du programme. Il sera présenté dans les jours qui viennent en conférence de presse commune.

Clémence Guetté, co-animatrice du secteur du programme de La France Insoumise 

Eric Coquerel, ancien Président de la Commission des Finances

Pour aller plus loin : Le nouveau Front populaire a présenté son programme de rupture

Sources:L'insoumission.fr






 

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mardi 18 juin 2024

Historique: la CGT appelle à voter pour le Nouveau Front Populaire.

CGT. C’est historique. Après une décision de son comité central national (CCN) réuni en visioconférence aujourd’hui, la Confédération générale du travail appelle au vote en faveur du Nouveau Front Populaire pour les prochaines élections législatives L’organisation syndicale enjoint les salariés, retraités et privés d’emploi à faire barrage à l’extrême droite et à « aller voter le plus nombreux et nombreuses possible les 30 juin et 7 juillet pour le programme du Nouveau Front populaire ».

Après les manifestations réussies des 15 et 16 juin, la CGT appelle également à poursuivre la mobilisation les 20 et 27 juin, sous forme d’actions de grève sur les lieux de travail, mais aussi le 23 juin, à l’appel des organisations féministes et syndicales.

Céline Verzeletti, désormais ancienne membre du bureau confédéral du syndicat et ancienne co-secrétaire générale de l’Union fédérale des syndicats de l’État (UFSE), a d’ailleurs été investie par le nouveau Front populaire dans la quinzième circonscription de Paris. Dans un tweet, Jean-Luc Mélenchon salue la « décision historique » du syndicat. Notre brève.
Jean-Luc Mélenchon salue la « décision historique » de la CGT de soutenir le Nouveau Front Populaire.

Retraite à 60 ans, hausse des salaires : la CGT veut des lignes de rupture pour battre l’extrême droite

CGT. « Pour battre l’extrême droite, le monde du travail a besoin d’espoir et de perspectives en rupture avec la politique d’Emmanuel Macron ». Ce sont les mots du dernier communiqué de presse publié ce jour par la CGT ce jour, réagissant à la déroute d’Emmanuel Macron et la progression de l’extrême droite que ce dernier a fait prospérer.

L’organisation syndicale dit les mots : « Nous ne laisserons pas faire. Ni recul social, ni banalisation, du racisme et de la xénophobie » et appelle au « front populaire face à l’extrême droite ». Une formule qui fait écho à celle proposée par Jean-Luc Mélenchon à trois reprises, en 2018 et 2022. Le leader insoumis analysait déjà à l’époque l’échec de la société néolibérale d’Emmanuel Macron, et la poussée de l’extrême droite auquel ces recettes conduisent. Une proposition réitérée le 16 octobre 2022, pour « dessiner les contours d’un Front populaire » entre partis, syndicats et associations. Des propositions laissées lettres mortes, faute de réponses des autres formations politiques.

Ce lundi, LFI a proposé aux formations politiques de la NUPES de se réunir. En amont, Manuel Bompard a rappelé que l’accord de la NUPES, initié par Jean-Luc Mélenchon après son score de 22% au 10 avril 2022, avait permis à l’alliance de gagner le premier tour des législatives. « Nous devons continuer dans cette direction » a souligné le coordinateur de LFI, en appuyant sur l’importance d’un « programme de rupture pour battre l’extrême droite ». Notre brève.

« Pour battre l’extrême droite, le monde du travail a besoin d’espoir et de perspectives en rupture avec la politique d’Emmanuel Macron », déclare la CGT

Sources:L'insoumission.fr
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lundi 17 juin 2024

La campagne des élections législatives dans la 9ème circonscription des français de l'étranger est lancée

C'est parti,la campagne des législatives de la 9ème circonscription est lancée pour Le Nouveau Front Populaire  c'est Karim Ben Cheikh député sortant qui portera le programme du Nouveau Front populaire.Le résultat des élections Européennes de cette 9ème circonscription des français de l'étranger est le suivant:

Manon Aubry (France Insoumise) 41,39% des suffrages

Raphaël Glucksmann(Place publique PS) 13,47%

Valérie Hayer (Renaissance) 8,8%

François Xavier Bellamy (LR) 4,98%

Marie Toussaints(EELV) 5,54%

Jordan Bardella (RN)  9,59%

Léon Defontaines (PC) à 0,98%

Déclaration commune du Nouveau Front Populaire.




 

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samedi 15 juin 2024

Le plan antisocial de Bardella s’il arrive à Matignon

 

Le plan antisocial de Bardella 

Invité de la matinale de BFM ce vendredi 14 juin, Jordan Bardella a détaillé ses priorités en cas de victoire du bloc d’extrême droite le 7 juillet prochain. Le professionnel des revirements politiques y a notamment avoué que l’abrogation de la réforme des retraites ne faisait plus partie de ses priorités. A contrario des priorités du Nouveau Front Populaire, dont le programme de rupture avec la macronisme

Première arnaque : Aucune mesure sociale 

Premièrement, parmi toutes ces annonces, on ne retrouve évidemment aucune annonce sociale. Rien pour augmenter les salaires, qui stagnent depuis des années (enfin si, mais en baissant les cotisations, qui financent les retraites, donc in fine en s’en prenant au financement des retraites). Rien pour les jeunes qui s’enfoncent de plus en plus dans la galère. Rien pour augmenter les pensions de retraites, rien pour les chômeurs, pour les sans-abris … Aucune surprise, venant du parti qui a voté main dans la main avec la macronie contre la hausse du SMIC, l’indexation des salaires sur l’inflation, le blocage des prix des produits de première nécessité, le gel des loyers ou encore la garantie d’autonomie pour les jeunes en formation. 

À l’inverse, le Nouveau front populaire propose le blocage des prix des biens de première nécessité (alimentation, énergie, carburants), la hausse du SMIC à 1600 euros et l’augmentation du minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté, et la hausse des APL de 10%, entre autres.

Une énième loi immigration 

Si elles ne contiennent rien sur le quotidien des français, les annonces de Bardella sont en revanche remplies de mesures xénophobes. « Je ferai voter, dès les premières semaines de mon action par le Parlement, une loi immigration, qui aura vocation à faciliter les expulsions. Surtout, je supprimerai le droit du sol », détaille-t-il. Un sacré sens des priorités, alors que le pouvoir d’achat est et reste la priorité absolue des Français.

La France n’a pas besoin d’une énième loi immigration : entre 1996 et aujourd’hui, elle en a déjà connu plus d’une vingtaine, conduisant à toujours plus de violence à l’encontre des exilés. Il n’y a pourtant pas de crise migratoire en France, mais bien une crise de l’accueil. Par ailleurs, l’immigration n’est pas un danger pour l’économie française. Elle a en réalité un effet positif sur les finances publiques, comme l’a démontré dans une note l’Institut la Boétie. Ce que les travailleurs étrangers paient en impôts et cotisations sociales est largement supérieur à ce que certains d’entre eux reçoivent. 

Je remplacerai l’Aide médicale d’État par une aide d’urgence, il n’y aura plus la gratuité des soins pour les gens qui viennent dans notre pays » développe-t-il plus loin. Jordan Bardella ment. L’AME n’est pas donnée automatiquement à tous les étrangers sur le territoire. Il faut d’abord en faire la demande, et pour l’obtenir, justifier de plusieurs critères de revenu et de durée de séjour sur le sol français.

C’est au patient de payer tout ce qui dépasse la prise en charge de la Sécurité sociale, notamment les dépassements d’honoraires. Le budget alloué à l’Aide médicale d’État (AME) est évalué à 1,2 milliard d’euros. Cette prise en charge qui permet aux sans-papiers de se faire soigner gratuitement en France ne représente que 0,5 % des 200 milliards d’euros de dépenses de l’assurance-maladie.

Une faible dépense au regard de la protection qu’elle offre. Car cette mesure inhumaine mettrait surtout en danger la santé de tous les Français : les virus ne demandent pas leur nationalité aux gens. En cas d’épidémie, la suppression de l’AME serait une catastrophe. 

Le racisme a toujours été l’arme favorite du capital pour détourner de la lutte des classes les travailleurs et les travailleuses. Bardella perpétue cette tradition. Il pointe du doigt le travailleur immigré pour mieux cacher le milliardaire qui se gave, et cacher ses propres trahisons. 

La réforme des retraites ? Après les « urgences », explique Bardella

Il y a trois jours, Bardella tombait le masque sur RTL et assumait le caractère sournoisement austéritaire de son parti. À la question « Est-ce que vous abrogez la réforme des retraites ? » il répondait par un hésitant « Nous verrons ». « Nous avons des économies à faire » disait-il, reprenant un refrain chanté par tous les gouvernements libéraux depuis des décennies. 

Ce jeudi matin, il a confirmé ce revirement : « Une fois réglé le temps des urgences, j’engagerai le temps des réformes. Et il y aura dans ces réformes les retraites » déclare-t-il au micro d’Apolline de Malherbe. Il ne considère donc plus l’abrogation de l’infâme réforme des retraites comme une urgence. La retraite à 60 ans, encore moins. En parallèle, le RN diffusait un tract détaillant une liste de mesures d’urgence… Sans aborder le thème du départ à la retraite.

Pour aller plus loin : Marine Le Pen : la supercherie sociale, écologique, féministe, laïque et républicaine

Les électeurs qui choisissent le RN en pensant améliorer leurs conditions de vie se font arnaquer. Converti au néo-libéralisme et à ses obsessions d’équilibre financier et de remboursement de la dette, le parti à la flamme met en avant des « priorités » sécuritaires et racistes, visant à « faire des économies », mais ne fera rien pour les classes populaires de ce pays. Il continuera la destruction des services publics, les politiques de classes, en y ajoutant un racisme débridé. 

À l’inverse, le Nouveau front populaire promet, dès les quinze premiers jours de son gouvernement, d’abroger immédiatement les décrets d’application de la réforme des retraites, ainsi que la réforme de l’assurance-chômage, et dans les mois suivants, de réaffirmer l’objectif de retraite à 60 ans. 

Baisser les taxes sur l’énergie sans toucher aux grands patrons

« Je ferais la baisse de la TVA sur le carburant, sur l’électricité, le gaz et le fioul. Alors que des millions de Français n’arrivent plus à payer leurs factures, l’une de mes priorités dans les premiers jours ». 

Encore une arnaque de la part du RN. Sans blocage des prix, la baisse de la TVA ne permet absolument pas d’améliorer le pouvoir d’achat. Rien n’empêche en effet les énergéticiens de compenser la baisse de la TVA par une augmentation de leurs marges. Les recettes de la TVA servent par ailleurs à alimenter certains services publics. Proposer de baisser la TVA revient donc à prélever dans la caisse commune. Rien d’étonnant de la part d’un parti qui a voté contre la taxe sur les super-profits à l’Assemblée nationale.

Augmenter les salaires en baissant les cotisations : comment tuer les retraites à petit feu 

Au milieu de cette foire au racisme, Jordan Bardella dit vouloir « augmenter les salaires des entreprises jusqu’à 10% avec la contrepartie que ces 10% soient exonérées de charge« . Encore une arnaque. Les cotisations patronales sont du salaire différé, qui permettent de financer la Sécurité sociale et les retraites. Baisser de 10% les cotisations patronales diminuerait d’autant les recettes du système de retraite, augmentant potentiellement le déficit. Un moyen de tuer le système pour justifier leur abandon de la retraite à 60 ans ? 

Privatisation de l’audiovisuel public 

Enfin, Bardella promet que s’il est Premier ministre dans trois semaines, il réalisera le rêve de l’extrême droite depuis des décennies : la privatisation de l’audiovisuel public. Le service public de l’information, déjà bien abîmé par la macronie depuis sept ans, sera définitivement détruit, vendu à la découpe pour permettre à Bolloré et consorts de racheter toujours plus de médias et répandre plus largement encore leurs discours de haine. Les français perdront un bien commun et le verront remplacer par cinquante nuances de Touche pas à mon Poste et de l’Heure des pros. 

Voilà les conséquences cauchemardesques si Jordan Bardella venait à gagner les législatives des 30 juin et 7 juillet prochains : une succession de lois antisociales, ruinant les services publics, s’attaquant aux immigrés et aux habitants des quartiers populaires.

Sources:L'insoumission.fr



























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vendredi 14 juin 2024

Nouveau Front populaire : une dynamique inédite, le pays déjà en action

 

Nouveau Front populaire. 

De l’annonce de ce nouveau front de rupture à l’officialisation de l’accord ce jeudi 13 juin au soir, la dynamique est inédite. En moins de 3 jours, 31 795 personnes ont rejoint la France insoumise. 12 932 ont rejoint un groupe d’action insoumis pour porter sur le terrain le projet du front populaire. Plus de 2 500 actions déjà enregistrées sur la plateforme Action Populaire. En ruralité comme en urbanité, des partisans, majoritairement jeunes, se lèvent pour prendre leur part au combat décisif de ce début de siècle : celui qui déterminera l’Histoire politique de France, et donc, celle de l’Europe.

Face à l’effondrement du bloc macroniste, la jeunesse et le bloc populaire refusent de laisser l’extrême droite gagner du terrain, et prendre le pouvoir. La population s’organise, et à une vitesse inédite. Des mobilisations massives de la jeunesse contre l’extrême droite aux distributions de tracts en passant par des assemblées générales réunissant des centaines de personnes dans chaque ville, le nouveau Front populaire se met en mouvement. Une dynamique exceptionnelle, quelques jours seulement après sa création. Tous ceux qui le rejoignent ont quelques semaines pour tout changer : ils sont d’ores et déjà en rang de bataille. 

La création du nouveau Front populaire

Lundi 10 juin, les différentes forces de gauche du pays ont signé un accord historique, créant le nouveau Front populaire. Un engagement à s’allier pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains, autour d’un programme commun de rupture, et en présentant un candidat commun dans chaque circonscription du pays. Face à la gravité du moment politique, les dirigeants ont su être à la hauteur pour porter une alternative concrète aux Français. « Maintenant l’Union. Urgente, forte, claire », avait déclaré Jean-Luc Mélenchon dès le lendemain des élections. C’est désormais chose faite.

« Une page de l’Histoire de France s’écrit avec le nouveau Front populaire ! » ont déclaré les partis de gauche ce jeudi 13 juin dans la soirée. Un communiqué commun qui acte l’accord et son programme. « Nous avons œuvré à un programme politique de rupture avec une déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat, des propositions concrètes et réalistes, pour que la vie des Françaises et des Français change, vraiment ! ».

Des milliers de citoyens rejoignent le mouvement : plus de 31 795 s’engagent à LFI

La vague de mobilisation en faveur du nouveau Front populaire est immense, et d’une ampleur inédite. À ce jour, plus de 31 795 personnes à travers le pays ont rejoint Action Populaire, la plateforme de mobilisation de la France insoumise pour un Nouveau front populaire. C’était déjà 22 121 sur les deux premiers jours. Parmi elles, 12 932 ont d’ores et déjà rejoint un groupe d’action local pour passer concrètement à l’action. Une augmentation historique en quelques jours : plus grande encore que lors de l’élection présidentielle de 2022.

Et c’est sans compter les dizaines de mobilisations à travers le pays depuis le 9 juin au soir. Des foules immenses de jeunes se sont rassemblées spontanément dans leurs villes pour lutter contre l’extrême droite de Bardella et Macron, premier responsable de la montée du fascisme. Leur slogan ? « La jeunesse emmerde le front national ! La jeunesse exige le Front populaire ! ». Un message clair et limpide, et une pression populaire nécessaire à l’élargissement d’un front populaire antifasciste.

Bref, une mise en mouvement politique du peuple qui avait déjà été amorcée par la campagne de l’Union populaire aux élections européennes, comme aux élections de 2022.

Sources:l'insoumission.fr 










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jeudi 13 juin 2024

L’État d’Israël coupable de « crimes contre l’Humanité » à Gaza, selon l’ONU

 Une commission d’enquête de l’ONU reconnait que l’État d’Israël est bien responsable de « crimes contre l’humanité » à Gaza. Elle parle même d’« extermination », alors que plus de 40 000 Palestiniens, dont 70% de femmes et d’enfants, ont été tués sous les balles de Tsahal depuis le 7 octobre. Selon ses mots, des « crimes contre l’humanité, d’extermination, de meurtre » ont été commis par l’État d’Israël. Concernant les attaques du 7 octobre en Israël, perpétrées par le Hamas, la commission d’enquête de l’ONU dénonce des « crimes de guerres ».

La commission d’enquête a été créé en 2021, mise en place après la crise israélo-palestinienne de 2021. Son mandat ? « Enquêter dans les territoires palestiniens occupés et en Israël sur les violations présumées des droits de l’homme commises depuis cette année-là et d’étudier toutes les causes profondes du conflit israélo-palestinien », selon les mots de l’ONU.
Les conclusions de la commission d’enquête, à l’instar du mandat d’arrêt requis par le procureur de la CPI, ont un écho particulier en France. Elles confortent une nouvelle fois la position tenue par Jean-Luc Mélenchon et les insoumis depuis le 7 octobre : la condamnation de tous les crimes de guerre et les mesures urgentes pour que cesse le génocide à Gaza.

En Palestine, le génocide se poursuit. « Des enfants trop jeunes pour marcher sont démembrés, éviscérés et tués par l’armée israélienne, c’est la réalité de cette guerre », témoigne le responsable des urgences de MSF, Brice de le Vingne. Netanyahu et ses alliés continuent de massacrer le peuple palestinien. En campagne pour les élections législatives, Emmanuel Macron n’a pas eu un mot pour le cessez-le-feu au Proche-Orient ou la reconnaissance de l’État de Palestine lors de sa conférence de presse de ce midi. Notre article.

Israël coupable de « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », le Hamas de « crime de guerres », selon des enquêteurs de l’ONU

L’État d’Israël a commis des « crimes contre l’humanité, d’extermination, de meurtre, de persécution fondée sur le genre ciblant les hommes et les garçons palestiniens, de transfert forcé, d’actes de torture et de traitements inhumains et cruels », selon la commission d’enquête indépendante de l’ONU.

Les termes sont dits. De nombreux éléments sont pointés par les enquêteurs. L’incitation directe et publique au génocide par les responsables israéliens, les meurtres, le fait d’affamer volontairement la population palestinienne, la destruction massive de biens et d’infrastructures civils, des violences sexuelles et sexistes, l’accentuation de « la subordination d’un peuple occupé », imposer un « siège total » équivalant « à une punition collective à l’encontre de la population civile ».

Sans surprise, l’ambassadrice d’Israël à l’ONU récuse les accusations des enquêteurs de l’ONU. Selon ses mots, la commission d’enquête « a prouvé une fois de plus que ses actions sont toutes au service d’un agenda politique focalisé contre Israël ». Elle dénonce des « accusations odieuses et immorales portées contre l’armée israélienne », pourtant responsable du massacre de plus de 40 000 Palestiniens. Peut-être l’ambassadrice n’a-t-elle lu que la moitié du rapport de la commission d’enquête ?

En effet, les enquêteurs accusent également le Hamas de « crimes de guerre », soit exactement les mots employés par les insoumis dès le lendemain des attaques du 7 octobre. Cela leur a valu des torrents de boue, d’insultes et d’attaques pendant des mois. Eux qui n’ont eu de cesse de s’en tenir à la seule chose permettant de faire condamner à la fois le Hamas, ainsi que Benjamin Netanyahu et ses alliés : le droit international.

« Le Hamas et les groupes armés palestiniens doivent immédiatement cesser les tirs de roquettes et libérer tous les otages. La prise d’otages constitue un crime de guerre », déclare Navy Pillay, présidente de la commission d’enquête de l’ONU.

Pour aller plus loin : Les députés LFI aux couleurs de la Palestine à l’Assemblée nationale

« Il est impératif que tous ceux qui ont commis des crimes répondent de leurs actes », selon valoir Navi Pillay. « Le seul moyen de mettre fin aux cycles récurrents de violence, y compris l’agression et les représailles de part et d’autre, est d’assurer le strict respect du droit international », abonde la présidente de la commission d’enquête de l’ONU. Les recommandations de la commission sont les mêmes que celles indiquées par l’ONU depuis des mois : cessez-le-feu, aide humanitaire sans entrave, libération des otages et coopération de tous les belligérants avec les juridictions internationales, notamment avec la Cour Pénale Internationale.

« Des enfants trop jeunes pour marcher sont démembrés, éviscérés et tués par l’armée israélienne, c’est la réalité de cette guerre », témoigne MSF sur la situation à Gaza

Depuis le 7 octobre, plus de 40 000 Palestiniens ont été tués par l’armée de Netanyahu. Depuis le début du mois de juin, plus de 800 personnes ont été tuées et 2 400 autres blessées. Médecins sans frontières (MSF) raconte la journée du 8 juin sur place :

« Au cours de la seule journée du 8 juin, 274 personnes ont été tuées, selon les autorités sanitaires locales. Ce jour-là, plus de 60 patients sévèrement blessés, parmi lesquels de nombreux enfants, ont été transférés à l’hôpital Nasser de Khan Younis, soutenu par les équipes de MSF. Ces dernières ont également apporté leur soutien au personnel médical de l’hôpital Al-Aqsa, situé à Deir Al-Balah, qui a reçu 420 blessés et 190 morts. Les patients présentaient des blessures traumatiques – des démembrements, des éviscérations, des brûlures sévères ou encore des fractures ouvertes. »

MSF

« Des enfants trop jeunes pour marcher sont démembrés, éviscérés et tués par l’armée israélienne, c’est la réalité de cette guerre », témoigne, le responsable des urgences de MSF, Brice de le Vingne. Netanyahu et ses alliés continuent de massacrer le peuple palestinien. Ce, en bombardant « à plusieurs reprises des zones désignées comme étant sûres, dont des camps de réfugiés, une école et de nombreux entrepôts humanitaires », précise MSF. Des zones pourtant indiquées comme sûres par Tsahal.

Que fait la France ? Qu’attend-elle pour agir ? En campagne pour son camp suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron s’est exprimé ce 12 juin 2024 vers midi. Pas un mot sur l’indispensable cessez-le-feu immédiat au Proche-Orient ou sur la nécessaire reconnaissance de l’État palestinien. Des sujets que le Nouveau Front Populaire comptent bien prendre à bras-le-corps s’ils remportent les prochaines élections législatives. Le coordinateur du mouvement LFI, Manuel Bompard, l’a assuré : « Un gouvernement du nouveau Front Populaire utilisera tous les moyens pour mettre un terme au génocide en cours à Gaza. »

Sources:Les crayons de l'insoumission par Azo








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mercredi 12 juin 2024

Le Nouveau Front populaire.

Le nouveau front populaire : un accord historique

Nouveau front populaire. Voici la bannière sous laquelle les différents partis de gauche se présenteront, ensembles et réunis, aux élections législatives du 30 juin et 7 juillet prochain. Des candidatures uniques dans chaque circonscription et un programme de mesures d’urgence et de rupture pour les 100 premiers jours de gouvernement. C’est la promesse des formations politiques de gauche, réunis ce lundi 10 juin toute la journée, à l’initiative de la France insoumise, dans les locaux des Écologistes. LFI, EELV, PCF, PS : tous ont signé un accord ambitieux dans la soirée, ouvrant une nouvelle page de la lutte contre le fascisme dopé par sept ans de macronisme.
Le nouveau front populaire : s’unir dans la clarté
« L’unité dans la clarté » : voilà la ligne qui guide la création du Nouveau front populaire. Une formule utilisée par les insoumis dès le lendemain de l’annonce de la dissolution, qui résume l’enjeu des élections législatives à venir. Dès lundi matin, la coordination de la France insoumise a adressé une proposition de rencontre aux formations politiques de la NUPES.

Leurs dirigeants politiques se sont donc rassemblés tout l’après-midi, à l’initiative de LFI, au siège des Écologistes. Même le Parti socialiste, qui avait au départ décliné l’invitation, s’est finalement joint aux discussions pour l’union. C’est à près de 23 heures que l’annonce est tombée : les formations politiques de la NUPES ont signé un nouvel accord d’union. « Nous appelons à la constitution d’un nouveau front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes […] dans un programme de ruptures sociales et écologiques ».

Un programme qui sera décliné en plusieurs « mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement du nouveau front populaire ». Surtout : les partis s’engagent à « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour » des élections législatives. Un même procédé qui avait permis à la NUPEs de gagner le premier tour des élections législatives en 2022, devant l’extrême droite et les macronistes. Contre les diviseurs – en première ligne, Raphaël Glucksmann qui annonce dès le lendemain refuser toute union avec LFI, les unionistes ont su se rassembler dans la clarté et la responsabilité.
Un nouveau front populaire pour gagner le 30 juin et 7 juillet prochain

La jeunesse qui se mobilise l’est pour la victoire, comme les insoumis et les autres composantes de ce nouveau front populaire. Battre l’extrême droite de Bardella et Le Pen dans les urnes le 30 juin et 7 juillet prochain, voilà l’objectif de cette coalition. En somme : gouverner. Tourner la page de 7 ans de macronisme, marchepied ultime d’une extrême droite raciste et antisociale. Louis Boyard, député LFI sortant du Val-de-Marne, le déclarait ce matin, mardi 11 juin au micro de RTL : « Dans 3 semaines, on gagne et on change ce pays ! »

La vitesse avec laquelle les formations politiques de la Nupes sont parvenues à ce nouvel accord, poussé par les insoumis, est un gage d’espoir indéniable pour la victoire le 30 juin et 7 juillet prochains. « À présent, il faut, sans trêve ni pause, agir, regrouper, mettre en mouvement partout où des forces sont disponibles. Moins de paroles, plus d’action, le slogan est désormais une ligne de conduite urgente » a conclu Jean-Luc Mélenchon dans sa note de blog à ce sujet. Cap sur le 30 juin.

Sources:l'insoumission.fr









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lundi 10 juin 2024

Repartir à la bataille.

« Unité dans la clarté ! » : après la dissolution de l’Assemblée, LFI repart à la bataille

La France insoumise est prête à repartir au combat et à gouverner, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Voilà le message porté par les dirigeants insoumis depuis l’annonce du chef de l’État, ce dimanche 9 juin. La décision du chef de l’État fait suite aux résultats des élections européennes. Débâcle complète pour son camp, progression d’une extrême droite que le chef de l’État a nourrie pendant 7 ans, marchant sur ses plates-bandes comme dernièrement par le vote de la loi immigration.

Désormais, il n’y a plus de députés à l’Assemblée nationale. Une séquence politique décisive s’ouvre, avec une extrême droite qui progresse, et qui n’a pas pu être talonnée par la NUPES, faute de liste commune refusée par les anciens partenaires de LFI. Les prochaines élections législatives auront lieu les 30 juin et 7 juillet 2024. Cela signifie 20 (courts) jours de campagne jusqu’au premier tour. Du côté de LFI, le mot d’ordre est limpide : l’unité, dans la clarté. Grâce à son programme de rupture, la NUPES est arrivée en tête au premier tour des élections législatives de 2022 et avait permis l’élection de 151 députés.

Quels préalables à l’union populaire pour mener la bataille ? « Le refus de toute combinaison politicienne avec la macronie », « fermer la page des reniements des mesures du programme de la NUPES » et la fin de « l’ambiguïté de certaines composantes sur les grands sujets de la campagne des élections européennes », a indiqué LFI tard dans la soirée. Mathilde Panot et Manuel Bompard ont proposé aux différentes formations de la NUPES une rencontre cet après-midi. La balle est dans leur camp. « Maintenant l’Union. Urgente, forte, claire », a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur Twitter. L’insoumission relaye dans ses colonnes le communiqué de LFI.

« Nous sommes prêts à la bataille, dans l’unité et dans la clarté ! » : LFI affiche sa détermination à repartir au combat après la dissolution de l’Assemblée nationale

Le résultat des élections européennes est une déroute totale pour le président de la République. D’abord du fait du rejet massif de sa politique par le peuple français. Ensuite, il a échoué à empêcher la progression de l’extrême droite dont il a en fait encouragé la progression. Il s’était pourtant engagé à la faire disparaitre, mais elle finit largement en tête du scrutin.

Dans ce contexte, notre liste conduite par Manon Aubry est en forte progression par rapport à la précédente élection européenne de 2019, à près de 10% et augmentant son nombre d’élus de 6 à au moins 9 élus. Nous remercions en particulier la jeunesse et les habitants des quartiers populaires comme des départements et des territoires ultramarins qui ont réalisé cette avancée. Cette nouvelle France a commencé son irruption sur la scène politique. Elle ne doit plus la quitter. Nos résultats impressionnants dans les grandes villes et dans les banlieues populaires démontrent comment elle tient les choix du futur.

Confronté à sa déroute, le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. L’extrême droite menace de s’emparer du pouvoir avec la complicité d’une grande partie de la sphère médiatique et des milieux de la finance et du patronat. C’est donc une bataille décisive qui s’annonce : nous mettons dès aujourd’hui toutes nos forces dans ce combat pour battre l’extrême droite et les macronistes. Pour l’emporter, appliquer notre programme et ainsi tout changer pour notre pays. Seul le bloc populaire peut empêcher la victoire de l’extrême droite.

Nous appelons toutes celles et ceux qui se sont mobilisés autour de nous à rejoindre dès maintenant l’Union Populaire pour venir prendre leur place dans cette bataille. Nous appelons le peuple à s’inscrire dès maintenant sur les listes électorales pour être pleinement acteur de ce moment décisif pour l’avenir du pays.

Pour pouvoir gagner, nous devons proposer au pays un programme clair. Celui-ci existe : nous l’avons défendu lors des dernières élections législatives et il est arrivé en tête du premier tour. Nous aurions pu le porter ensemble lors des dernières élections européennes si les appareils du Parti Socialiste, d’EELV et du Parti Communiste Français n’avaient pas tourné le dos à la NUPES.

Aujourd’hui, nous proposons à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent de se regrouper autour de ce programme. Ce rassemblement ne pourra s’opérer que dans la clarté et dans la cohérence qui ont tant manqué depuis 2022. Il doit avoir comme préalable le refus de toute combinaison politicienne avec la macronie qui a annoncé vouloir soutenir des candidats du Parti Socialiste.

Il doit aussi fermer la page des reniements des mesures du programme partagé de gouvernement de la NUPES et de l’ambiguïté de certaines composantes sur les grands sujets de la campagne des élections européennes, en réaffirmant notamment :

  • Le retour à la retraite à 60 ans, le blocage des prix sur l’énergie et les produits de première nécessité, la hausse du SMIC et l’indexation des salaires sur l’inflation.
  • Le refus des budgets d’austérité d’Emmanuel Macron pour réparer nos services publics et être à la hauteur de l’urgence climatique.
  • L’annulation de la réforme de l’assurance chômage et de l’odieuse loi immigration votée par la coalition des macronistes, de la droite et de l’extrême-droite.
  • La bifurcation écologique par la planification écologique, la sortie du nucléaire et le refus des grands projets inutiles et imposés (mégabassines, projet d’autoroute A69,…)
  • La 6e République pour en finir avec la monarchie présidentielle.
  • Le combat contre le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie qui fracturent le peuple pour l’empêcher de défendre ses intérêts communs.
  • Le refus de l’escalade de la guerre en Ukraine et la fin du génocide en cours à Gaza en reconnaissant l’état de Palestine, en décrétant un embargo sur les livraisons d’armes et en infligeant des sanctions au gouvernement de Netanyahu.

     Nous sommes prêts à la bataille, dans l’unité et dans la clarté !




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