Le 16 décembre 2022 sur France Inter l’ancien député Européen José Bové narrait au micro de France-Inter un différent qui l’avait opposé à Aziz Akhannouch alors Ministre de l’Agriculture et de la Pêche sur des faits remontant aux années 2009-2014.José Bové étant à cette période rapporteur de la Commission du Commerce extérieur s’était opposé à un accord de commerce de libre échange de fruits et de légumes entre le Maroc et l’Union Européenne.Face à cette opposition,José Bové a déclaré:’’« Le ministre de l’agriculture [de l’époque, Aziz Akhannouch] ne supportant pas que je puisse m’opposer à ce projet, m’a proposé de m’amener un cadeau à Montpellier, dans un café qui soit discret », a-t-il dit. Etait-ce de l’argent ? « Qu’est-ce que voulez que ce soit d’autre ? », a-t-il répondu au journaliste. Selon son récit, il a donné rendez-vous au cabinet de son avocate, et « ça s’est arrêté-là ».
« Quand il y a des intérêts économiques colossaux qui sont en jeu, ces Etats font pression et certains députés, que je qualifierais de véreux, ont profité de ça », a soutenu M. Bové.
Suite à ces déclarations Mr Aziz Akhannouch aujourd’hui chef du gouvernement marocain avait décidé de porter plainte et son avocat M Olivier Baratelli déclarait:’’José Bové essaie visiblement et malhonnêtement de profiter de l’actualité judiciaire concernant le parlement européen,pour ressortir de vieilles histoires sans fondement’’.Surprise, nous apprenons que lors d’une audition de José Bové pendant la commision d’enquête(4 Mai 2023) sur les ingérences de puissances étrangères que Mr Akhannouch avait trois mois pour saisir le tribunal pour diffamation et que celui-ci ne s’est toujours pas manifesté alors qu’il avait jusqu’à mi mars pour le faire.
De surprise en surprise?
En 2014 José Bové publie un livre au titre ‘’Hold-Up à Bruxelles’’et dont le sous titre est: Les lobbies au coeur de l’Europe.Dans son ouvrage José Bové relate déjà les faits mais curieusement à ce moment là aucune poursuite de Mr Akhannouch alors ministre de l’Agriculture et de la Pêche n’est engagée.Par contre une journaliste du Nouvel Observateur qui reprend cette affaire est poursuivie par les autorités marocaines et condamnée par le tribunal de Paris.José Bové par ailleurs n’a même pas été cité comme témoin,ni comme prévenu lors de la poursuite de cette journaliste.
Les récentes commissions d’enquêtes menées au sujet des ingérences étrangères par le Parlement Français et Européen n’ont pas été initiées par hasard,mais bien parce qu’elles sont réelles et mettent en danger nos démocraties pour certaines et des échanges insincères pour d'autres.Il est navrant de constater que certain pris la main dans le sac ait le courroux agressif.
« Quand il y a des intérêts économiques colossaux qui sont en jeu, ces Etats font pression et certains députés, que je qualifierais de véreux, ont profité de ça », a soutenu M. Bové.
Suite à ces déclarations Mr Aziz Akhannouch aujourd’hui chef du gouvernement marocain avait décidé de porter plainte et son avocat M Olivier Baratelli déclarait:’’José Bové essaie visiblement et malhonnêtement de profiter de l’actualité judiciaire concernant le parlement européen,pour ressortir de vieilles histoires sans fondement’’.Surprise, nous apprenons que lors d’une audition de José Bové pendant la commision d’enquête(4 Mai 2023) sur les ingérences de puissances étrangères que Mr Akhannouch avait trois mois pour saisir le tribunal pour diffamation et que celui-ci ne s’est toujours pas manifesté alors qu’il avait jusqu’à mi mars pour le faire.
De surprise en surprise?
En 2014 José Bové publie un livre au titre ‘’Hold-Up à Bruxelles’’et dont le sous titre est: Les lobbies au coeur de l’Europe.Dans son ouvrage José Bové relate déjà les faits mais curieusement à ce moment là aucune poursuite de Mr Akhannouch alors ministre de l’Agriculture et de la Pêche n’est engagée.Par contre une journaliste du Nouvel Observateur qui reprend cette affaire est poursuivie par les autorités marocaines et condamnée par le tribunal de Paris.José Bové par ailleurs n’a même pas été cité comme témoin,ni comme prévenu lors de la poursuite de cette journaliste.
Les récentes commissions d’enquêtes menées au sujet des ingérences étrangères par le Parlement Français et Européen n’ont pas été initiées par hasard,mais bien parce qu’elles sont réelles et mettent en danger nos démocraties pour certaines et des échanges insincères pour d'autres.Il est navrant de constater que certain pris la main dans le sac ait le courroux agressif.
