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credits:Claire Jacquin |
L’usine Vencorex produit pourtant des matériaux stratégiques pour la souveraineté spatiale et la sécurité nucléaire. Par exemple, l’usine permet de produire le carburant de la fusée Ariane. « Terrible symbole du démantèlement de notre industrie et du renoncement de Macron ! », écrit Jean-Luc Mélenchon sur son compte Twitter. Face à la mobilisation des salariés et malgré les enjeux industriels et de souverainetés importants, François Bayrou et ses ministres n’ont rien fait. Les mêmes, pourtant si prompts à déclamer des pseudo-discours sur la souveraineté nationale et la nécessaire réindustrialisation du pays, n’ont même pas daigné prononcer une nationalisation temporaire de l’entreprise. Une proposition défendue par les insoumis de longue date.
Depuis le début de la mobilisation, les travailleurs et travailleuses de Vencorex ont pu compter sur le soutien de LFI. Questions au gouvernement, audition du président de l’entreprise, déplacement de députés insoumis et de Jean-Luc Mélenchon auprès des salariés… Le 12 mars, le leader insoumis était justement à Vencorex avec la députée LFI Anaïs Belouassa Cherifi. « Les macronistes refusent les nationalisations car ils ne comprennent rien à la production industrielle. Ils croient dans la main invisible du marché qui a conduit à de nombreuses fermetures d’entreprises stratégiques », dénonçait-il alors.
Pour aller plus loin : Inflation, PGE et faillites : ces études qui démontrent la responsabilité de Macron dans le chaos économique