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mardi 7 mai 2024

Vénissieux, Grenoble, Bezons : LFI bat partout des records d’affluence

 

LFI poursuit son déploiement massif dans le pays en vue du 9 juin.
LFI. Plus de 1 200 à Vénissieux, plus de 1 000 à Grenoble, plus de 300 à Bezons, 350 à Trappes, 450 à Saint-Étienne-du-Rouvray. Partout en France, les insoumis battent des records d’affluence et font salle comble. À côté, leurs anciens partenaires ayant décidé de faire cavaliers seuls peinent à engranger la même dynamique. À Bezons, les images sont « impressionnantes », selon les mots du député LFI Antoine Léaument. Un meeting réussi malgré des tentatives de perturbations par le collectif « Nous vivrons », dont une militante PS a revendiqué avoir participé.La dynamique des insoumis se poursuit et les attaques médiatiques et politiques à leur encontre font se multiplier les soutiens à leur égard. « J’ai fait la campagne de 2019 et là je dois dire que c’est autre chose. On va créer la surprise, on est partout. Macron a peur, il sait que seul Jean-Luc Mélenchon peut renverser la table », affirme un militant à la sortie du meeting de Bezons. À Grenoble, une militante confie à l’Insoumission : « L’énergie était folle ce soir. Il ne faut rien lâcher et continuer à convaincre les électrices et les électeurs que le vote du 9 juin sera décisif pour l’avenir du pays ! ». Cherifi et Abdelkader Lahmar. « Plus le pouvoir nous tape dessus, plus nous sortons de l’ombre en nombre », a affirmé Mathilde Panot à la tribune. La répression politique contre les partisans de la paix au Proche-Orient, en particulier LFI, s’est aggravée ces dernières semaines. Après de multiples interdictions de conférences, la présidente du groupe parlementaire a été convoquée par la Police au motif de l’accusation fallacieuse d’« apologie du terrorisme ». De même pour Rima Hassan, la juriste en droit international franco-palestinienne.
À la suite du meeting de Vénissieux, Mathilde Panot a tenu à se rendre à Sciences Po, afin d’apporter tout son soutien aux étudiants mobilisés contre le génocide en cours à Gaza. « Gloire à la jeunesse de ce pays qui défend notre humanité commune », leur a-t-elle déclaré. Un soutien tout particulier, à l’heure où le pouvoir accentue sa répression sur les nombreux étudiants mobilisés en faveur du peuple palestinien dans des dizaines d’autres facultés

Le même soir du 2 mai, Manon Aubry écrase Glucksmann à l’applaudimètre et en argumentation à La Sorbonne. Et à Toulouse, une autre réunion publique fait salle comble. Un véritable tour de force politique et organisationnel.

À Grenoble, le mardi 30 avril, plus de 1 000 personnes sont venues écouter Manon Aubry, tête de liste LFI, accompagnée de Mathilde Panot, Arash Saeidi et Damien Carême. La salle principale était trop petite. Il a fallu en ouvrir une seconde. Puis une troisième.

Durant ce meeting, Manon Aubry a notamment dénoncé « les accords de libre-échange, avec lesquels il faut en finir, qui détruisent tout sur leur passage : notre industrie, notre agriculture » « Je suis fière de présider, au Parlement européen, le seul groupe qui n’a jamais voté un seul accord de libre-échange. Personne ne peut en dire autant », a-t-elle souligné. « Pas plus tard que la semaine dernière, au Parlement européen, main dans la main, les socialistes, toujours eux, les libéraux et la droite, ont voté ensemble en faveur de la plus grande cure d’austérité », a-t-elle également rappelé.

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