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samedi 31 août 2024

Destitution de Macron : 49% des Français favorables, + 5 points en une semaine

La moitié des Français sont pour destituer Emmanuel Macron s’il ne respectait pas le résultat des élections législatives. Une hausse de 5 points en une semaine pour cette proposition défendue par la France insoumise. Un chiffre révélé par un sondage Elabe pour BFM TV. Ignorant délibérément la victoire du Nouveau Front Populaire (NFP) et refusant la nomination de Lucie Castets, candidate Première ministre du NFP, à Matignon, le chef de l’État se rend coupable d’un véritable coup de force antidémocratique.

Vent debout, les insoumis mettent la pression à Emmanuel Macron en brandissant la menace d’une destitution, comme le prévoit l’article 68 de notre Constitution. Une motion de destitution sera présentée dans un premier temps par les députés LFI au bureau de l’Assemblée nationale, avant de suivre son chemin législatif. Notre brève.

La moitié des Français sont favorables à la destitution d’Emmanuel Macron proposée par LFI

« 49 % des Français sont pour destituer Emmanuel Macron s’il ne respectait pas le résultat des urnes », rappelait Mathilde Panot ce matin sur FranceInfo. « La semaine dernière, c’était 44 %. Plus le temps passe, plus la pression populaire va s’accroître sur les parlementaires », souligne la présidente du groupe parlementaire insoumis. 

Plusieurs détails intéressants se cachent dans le sondage Elabe : près d’un quart des Français (23 %) se disent « très favorables » à la destitution, 14 % des électeurs du camp présidentiel au 1ᵉʳ tour des élections législatives sont pour, de même que la moitié des électeurs RN. Pourtant, le RN est contre l’idée d’une quelconque dissolution du chef de l’État. « Non, bien sûr que non », déclare le député RN Guillaume Bigot, interrogé à ce sujet. Une énième preuve, s’il en fallait encore une, de l’alliance tacite entre le camp présidentiel et l’extrême droite.

Le jour où le nom de Lucie Castets a été soumis à Emmanuel Macron par le Nouveau Front Populaire, le chef de l’État n’a même pas daigné le prononcer face aux journalistes qui l’interrogeaient. Pourtant, ce choix était celui de la coalition qui a remporté les élections législatives : le Nouveau Front Populaire. Son rôle de garant des institutions aurait dû amener le Président, dans la stricte tradition républicaine et du respect de la démocratie, à la nommer Première ministre rapidement et à accepter le résultat des urnes. À la fin de l’été, il a finalement reçu Lucie Castets à l’Élysée, avant de formuler une fin de non-recevoir pour son entrée à Matignon.

Le problème n’est pas la présence de ministre LFI dans un gouvernement Castets, comme certains macronistes l’avaient formulé au départ. Le problème pour le camp présidentiel, qui n’accepte pas sa défaite, aurait été de voir Lucie Castets prendre des mesures qui auraient changé la vie des Français. SMIC à 1 600 euros net, blocage des prix ou suspension de la retraite à 64 ans, le tout par décrets. Des mesures à contre-courant de la politique au service des riches d’Emmanuel Macron.

« Si je la nomme, elle ou un représentant du Nouveau Front populaire (NFP), ils abrogeront la réforme des retraites, ils augmenteront le Smic à 1 600 euros, les marchés financiers paniqueront, et la France plongera », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par l’Express. Le voilà, le véritable enjeu. Emmanuel Macron ne veut pas lâcher le pouvoir pour voir appliquer le programme du Nouveau Front Populaire. De Jupiter, il est devenu un autocrate, s’accrochant plus que jamais à son pouvoir diminué, suscitant l’inquiétude d’une large partie de la presse occidentale.

En plus de procédure de destitution, une marche est organisée par les organisations de jeunesse le 7 septembre. La France insoumise a déclaré soutenir cette mobilisation.

Sources: l'insoumission.fr






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mardi 27 août 2024

« Censure, mobilisation, destitution » – La réponse du NFP au coup de force de Macron

 

« Une nouvelle manifestation de la pratique verticale du pouvoir d’Emmanuel Macron » de ce « Jupiter, roi des dieux ». Le 22 août, le magazine britannique The Spectator qualifiait en ces termes la situation de blocage institutionnelle en France, à l’instar de toute la presse internationale bouche bée face au refus du chef de l’État de reconnaître le résultat des urnes et de nommer Lucie Castets à Matignon. Nouveau coup de force ce lundi : Emmanuel Macron a décidé d’écarter l’option d’un gouvernement NFP au nom de la « stabilité institutionnelle ».

Une « situation d’une exceptionnelle gravité », a répondu Jean-Luc Mélenchon, soulignant que « la réplique populaire et politique doit être rapide et ferme. La motion de destitution sera déposée. Le moment venu, la censure d’un gouvernement de droite viendra ». Le 7 septembre, des organisations de jeunesses appellent d’ores et déjà à se mobiliser dans la rue. LFI se joint à cet appel. L’Insoumission.fr relaye dans ses colonnes les deux communiqués de LFI dénonçant le coup de force antidémocratique du chef de l’État et appelant à une grande mobilisation populaire le 7 septembre.

« Une grande manifestation contre le coup de force d’Emmanuel Macron, le 7 septembre »

Le président de la République met en grave danger la démocratie en refusant le résultat des urnes et un gouvernement du Nouveau Front populaire qui a gagné les élections législatives. Face à la gravité exceptionnelle de la situation, nous avons appelé à une réplique ferme de la société française.

C’est pourquoi nous nous joignons à l’appel des organisations de jeunesse, l’Union Étudiante et l’Union syndicale lycéenne, pour une grande manifestation contre le coup de force d’Emmanuel Macron, le 7 septembre. Nous formons le vœu que les forces politiques, syndicales et associatives attachées à la défense de la démocratie se joignent à cet appel.

« Censure, mobilisation, destitution ! »

Le président de la République vient de prendre une décision d’une exceptionnelle gravité. Il ne reconnait pas le résultat du suffrage universel qui a placé le Nouveau Front Populaire en tête des suffrages. Il refuse de nommer Lucie Castets Première ministre.

Pour aller plus loin : Lucie Castets, la rupture comme boussole

Il invoque « la stabilité institutionnelle ». Ce n’est pas à lui de le faire mais au parlement de la réaliser. Encore un abus de pouvoir ! Et que veut-il dire ? A-t-il trouvé une autre majorité parlementaire disponible ? De quoi, de qui s’agit-il ?

Dans ces conditions, la motion de destitution sera présentée par les députés insoumis au bureau de l’Assemblée nationale conformément à l’article 68 de la Constitution.

Et toute proposition de premier ministre autre que Lucie Castets fera l’objet d’une motion de censure.

La gravité du moment appelle une réplique ferme de la société française contre l’incroyable abus de pouvoir autocratique dont elle est la victime.

Le mouvement insoumis propose que des marches pour le respect de la démocratie aient lieu.

Il forme le vœu que toutes les organisations attachées à la démocratie s’unissent pour faire face et contraindre le président à reconnaitre le résultat des élections. 

Sources:L'insoumission.fr

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jeudi 1 août 2024

Génocide à Gaza – 186 000 tués d’après The Lancet


186 000 Palestiniens ont été tués à Gaza, selon The Lancet, l’une des revues médicales les plus connues du monde. Soit près d’un Palestinien sur dix. Des chiffres délibérément ignorés et niés, notamment en France, par l’appareil médiatique appuyé par les amis français de Benjamin Netanyahu, à commencer par Emmanuel Macron.

Selon l’article publié début juillet dans la revue médicale britannique, 186 000 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre. Une multiplication par quatre du bilan officiel qui tient compte des « morts indirectes » : maladies, famine, conséquences des bombardements massifs. L’analyse de The Lancet est cohérente et rejoint celle des médecins revenus de Gaza, interrogés par L’insoumission. Dénonçant un génocide, ils expliquaient déjà en février 2024 pourquoi les chiffres diffusés sur les morts à Gaza étaient très probablement sous-estimés. Notre article.

Une des revues médicales les plus connues du monde porte à près de 200 000 le nombre de Palestiniens tués à Gaza

« La revue médicale britannique The Lancet indique aujourd’hui que si la guerre s’arrêtait maintenant, le bilan à Gaza pourrait dépasser les 186 000 victimes palestiniennes, soit 7,9 % de la population du territoire palestinien. C’est un GÉNOCIDE. Stoppons-le », dénonce le député insoumis Thomas Portes. Le texte publié par The Lancet a pris tout le monde de court. Il était peu prévisible qu’une revue à la si haute réputation puisse tenir un tel discours. Près de 200 000 tués en Palestine, donc. Comment en arriver à un tel chiffre, alors que les derniers bilans pour les morts à Gaza tournaient autour de plus 40 000 tués par Tsahal ?

« Lors des conflits récents, le nombre de décès indirects est de trois à 15 fois supérieur au nombre de décès directs », peut-on lire dans l’article de la revue britannique, qui arrive au chiffre de 186 000 grâce à un facteur multiplicateur choisi dans une fourchette basse. « En appliquant une estimation prudente de quatre décès indirects pour un décès direct aux 37 396 décès signalés, il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 décès, voire plus, pourraient être imputables au conflit actuel à Gaza », concluent les auteurs. Soit 7,9 % de la population de Gaza, soit 2 375 259 personnes.

À terme, il est question de morts indirects, « compte tenu de l’intensité de ce conflit ; des infrastructures de soins de santé détruites ; de graves pénuries de nourriture, d’eau et d’abris ; l’incapacité de la population à fuir vers des lieux sûrs ; et la perte de financement de l’UNRWA, l’une des très rares organisations humanitaires encore actives dans la bande de Gaza », écrit The Lancet. « Même si le conflit prend fin immédiatement, expliquent les auteurs du texte, il y aura encore de nombreux décès indirects dans les mois et les années à venir, dus à des causes telles que les maladies reproductives, transmissibles et non transmissibles. »


Gaza meurt, le monde regarde (toujours) ailleurs… et le NFP peut changer la donne en France

Le génocide se poursuit en Palestine. Ceux qui faisaient semblant de s’y intéresser n’en parlent plus. En revanche, ceux qui ont appelé au cessez-le-feu dès octobre 2023 continuent de le dénoncer, comme les insoumis et Jean-Luc Mélenchon. La semaine dernière, L’insoumission relatait dans ses colonnes le témoignage d’une humanitaire de l’ONU, tout juste revenue de la bande de Gaza. « Gaza est maintenant un véritable enfer sur terre, il fait très chaud… Les ordures s’entassent partout, les gens vivent sous des bâches en plastique où les températures montent en flèche », raconte-t-elle pour ONU Info. Son témoignage sur l’« enfer sur terre » qu’est devenu Gaza est accablant.

Depuis octobre 2023, Emmanuel Macron a esquissé un ou deux appels au cessez-le-feu au Proche-Orient, d’une hypocrisie sans nom. En effet, sous son mandat, la France reste complice des massacres sur place, en continuant de vendre des armes à Israël. Sans parler du refus de reconnaître l’État de Palestine.

La victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives anticipées ouvre une nouvelle perspective pour la politique de la France au Proche-Orient. Défendre le cessez-le-feu immédiat en Palestine, embargo sur les armes livrées à l’armée de Netanyahu, suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et plus largement se battre pour une paix durable au Proche-Orient. Des mesures à mettre en œuvre d’urgence, pour que la France retrouve sa place dans le camp de la paix.

Sources: l'insoumission.fr

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